
C’est en février dernier qu’une amie m’annonçait que je partais, avec elle, à Cozumel (toutes dépenses payées, par moi-même évidemment). Et, malgré mes inquiétudes financières quasi constantes, j’ai rapidement accepté de me joindre à son voyage. C’est donc avec grand plaisir que le 22 avril dernier, à 7 h, nous embarquions dans un avion d’Air Canada pour un aller direct vers Cozumel, île du Mexique situé tout près de Playa Del Carmen.
Même si c’était ma première fois en sol mexicain, ce n’était pas un voyage d’exploration. Nous étions toutes les deux dans le même état d’esprit : en flagrant besoin de vacances. Il faut dire que, pour moi, ce voyage était la première fois que, depuis que je suis travailleuse autonome, je quittais le pays sans mon MacBook.
Cozumel était donc un voyage de relaxation, sans planification

À un point tel qu’à notre arrivée, nous n’avons même pas pris le temps de regarder où se trouvait le Mega (supermarché aussi gros qu’un Walmart) dans San Miguel. Résultat : nous avons zigzagué dans les rues, pendant deux bonnes heures, au gros soleil, pour finalement nous rendre compte qu’en ayant regardé la map avant de quitter le condo, nous n’aurions eu qu’à marcher 40 minutes en ligne droite et le tour était joué.
Cozumel : un endroit parfait pour se baigner dans la mer des Caraïbes

J’ai toujours été une fille qui aime l’eau. Je n’ai aucune crainte à sauter d’un bateau au beau milieu d’un lac, à me baigner dans le fleuve Saint-Laurent en pleine canicule, à pagayer sur un kayak ou un surf à pagaie tout un après-midi, mais la mer et l’équipement de snorkeling, oupelaye que c’est différent!
Tout d’abord, parlons des roches (ici, des récifs). J’ai réalisé, à Cozumel, que j’en étais un peu craintive. Il faut dire que me blesser sur une roche, c’est le genre de truc qui m’arrive constamment (relire mon voyage sur la côte est, l’été dernier). Et à Cozumel, notre Airbnb n’était pas basé sur une plage. Il fallait donc descendre dans la mer comme on descend dans une piscine hors terre… avec une échelle.
Pis l’eau est tellement claire qu’on voit tout ce qui se trouve en dessous, soit les maudits récifs! Ce n’est qu’en utilisant l’équipement de snorkeling, quelques jours après notre arrivée, que j’ai réalisé que les récifs étaient situés à environ 10 pieds sous nos pieds.
Cozumel : un endroit paradisiaque pour nager avec des poissons
C’est le paradis quand t’es capable d’utiliser l’équipement de snorkeling (haha).
Je me souviens vaguement d’en avoir utilisé un lors d’un voyage de bateau sur le lac Champlain quand j’avais 14 ans, mais c’était pas mal ma seule expérience. Et encore là, j’me souviens d’avoir essayé l’équipement, parce que j’ai une photo à l’appui, mais je ne me souviens pas que j’aie fait de l’exploration marine au Lac Champlain (pas comme si c’était un endroit de prédilection pour ça, tsé).
Faque, à Cozumel, c’était ma première vraie fois avec un équipement de snorkeling pis pour être honnête, ça ne s’est pas du tout bien passé (lol). Voyez-vous, moi, je respire par le nez, 90 % du temps. Et avec un masque et un tuba, c’est par la bouche qu’il faut respirer. Mon cerveau était complètement perdu, ça ne fonctionnait pas, je m’étouffais pis je me suis mise à paniquer (évidemment!). Ma première expérience a donc été un gros fail qui a été accompagné d’un mal de mer terrible.
J’ai quand pu observer quelques beaux spécimens de poisson, mais c’est lors de notre avant-dernière journée à Cozumel que j’ai vraiment fait l’expérience de snorkeling. Nous avons accompagné Pancho, sur son bateau, le Makumba, qui amenait une famille mexicaine faire de la plongée et nous avons fait 2 belles heures de snorkeling au-dessus des récifs Colombia et Palanca, à voir des tortues de mer, des raies et des Doris. Nous avons aussi eu la chance de nous rendre à El Cielo, une plage de sable blanc qui porte bien son nom (Heaven).




Cozumel : un endroit imparfait si tu n’aimes pas les touristes
Je ne le cacherai pas, Cozumel est un débarcadère à bateaux de croisière. Il peut y en avoir 2-3, accostés aux quais, chaque jour. Ça en fait des touristes qui débarquent et marchent dans la petite ville de San Miguel. Reste que les soirs, lorsqu’ils ont tous regagné leurs cabines et que le bateau quitte le port, la ville se déserte un tantinet, laissant beaucoup de places aux locaux, aux Mexicains en vacances, aux plongeurs qui reviennent de leur expédition et nous, deux blondes en vacances au Mexique.

En conclusion, Cozumel n’est définitivement pas un endroit si tu souhaites te réfugier dans la nature, loin de toute civilisation. Il n’y a pas de gros parcs naturels dans lesquels tu peux t’évader et faire une belle randonnée pédestre. Les parcs sont bâtis pour les touristes : crocodiles et dauphins en cage pour offrir des spectacles aux visiteurs, reproduction de ruines maya, installation d’une forêt tropicale afin que les visiteurs se sentent en pleine nature.
Reste que si ton souhait est de t’écraser sur une chaise, avec un cocktail alcoolisé et regarder la mer turquoise, l’endroit est tout simplement paradisiaque. Pis tu peux même faire des expériences sous-marines plutôt drôles: le SeaTrek (aka explorer les fonds marins comme une astronaute) (héhé!)

Cozumel, du côté gourmand
Comme je l’ai déjà mentionné précédemment sur ce blogue, je suis en transition vers le végétarisme. J’ai donc appris, avec ce voyage, qu’être végétarienne, ça nécessite un peu de planification avant d’arriver dans une nouvelle ville.
Le fait d’avoir loué un Airbnb me permettait de bien m’en sortir quand nous étions au condo, mais en visite dans les restaurants, ça devenait un peu plus complexe. J’ai donc triché, juste un peu #sorrynotsorry.
Le premier restaurant que nous avons essayé est le Blue Angel Restaurant, situé au Blue Angel Resort. C’était une recommandation des auteurs du Guide de voyage Ulysse « Cancun, Riviera Maya et Yucatan ». Nous avions la ferme intention d’y manger, mais après y avoir mis les pieds, commander notre premier cocktail et inspecter le menu, nous avons préféré manger notre guacamole (commandée avec beaucoup d’effort et d’incompréhension entre le serveur et nous) et nous avons quitté pour le Hemingway, un resto-bar situé tout près de notre condo.
Bien que le menu du Hemingway n’était pas très mexicain, la vue et l’ambiance en ont fait tout son charme. C’est le resto-bar que nous avons rapidement adopté sur l’île. Il était tout près de notre condo et géré par un Irlandais (quoi demander de mieux, haha).
Puis, bien que j’aie un taco de tatouer sur le bras, ça a quand même pris plusieurs jours avant que nous en essayions un, dans un restaurant proposé par notre chauffeur de taxi : La Mission. Sur le menu, aucun taco végétarien. J’en ai donc commandé au poulet et honnêtement, bien qu’ils n’étaient pas mauvais au goût, ça manquait un peu d’accompagnement. Trois tacos, du poulet et un peu de guacamole, c’est loin d’assouvir mon plaisir d’un taco rempli de salade, de tomates et de fromage.
Finalement, nous avons terminé notre exploration culinaire de San Miguel avec un dernier arrêt, et non le moindre, au El Palomar. Un menu parfaitement mexicain, des cocktails créés par un mixologue, une terrasse à couper le souffle, c’était l’endroit parfait pour terminer le voyage.




Pour terminer, nous avons quitté Cozumel à 7 h 30, le 29 avril, dans un cessna de 8 places de l’entreprise MAYAir afin de nous rendre à Cancun pour notre vol vers Montréal. Tous ceux qui me connaissent savent à quel point ça a été tout un exploit d’embarquer dans ce minuscule avion à hélice, mais j’y suis arrivée.

P.S. Ça fait maintenant plus d’une semaine que je suis de retour et tranquillement, la peau de mon dos se régénère. Faut savoir que je suis revenue du Mexique avec un s-o-l-i-d-e coup de soleil au deuxième degré.
P.P.S. Il est important de se crémer.
AH et maintenant que j’ai compris comment respirer sous l’eau, j’crois bien que je pourrais faire de la plongée. On se revoit, maybe, Cozumel!
