Ça fait un an que je regarde des photos de #vanlife sur Instagram pis j’ai juste le goût de m’en construire une et partir à l’aventure. Moi qui suis travailleuse autonome, pourquoi je ne le fais pas, tu te demandes? Du tac au tac, je te répondrais: hypothèque, célibataire et trop endettée pour acheter un vieux Westfalia et assumer les réparations sporadiques que celui-ci nécessiterait.
Ceux qui me connaissent savent bien que le célibat ne m’a jamais arrêté dans mes projets, ma vie aurait été bien plate dans les dernières années si ça avait été le cas, mais une van, c’est un trop gros projet monétaire que je ne suis pas prête à endosser seule (malheureusement 😕).
Alors, pour l’instant, je me rabats sur mes rêves, Instagram pis deux aventures vraiment intéressantes que j’avais envie de vous présenter (c’est à ça qui sert ce blogue) 👇
La belle vie avec Go-Van
Si vivre autrement t’intéresse, cette série télé est parfaite pour toi.
La belle vie avec Go-Vanest une série produite par Urbania et animée par Julien Roussin Côté, fondateur de la communauté Go-Van qui a troqué son condo dans Rosemont pour vivre à temps plein sur la route. Le rêve!
Chaque semaine, Julien sillonne l’est du pays dans son tout nouveau Safari Condo afin de rencontrer des gens qui vivent autrement.
Dans le premier épisode, Julien rencontre une famille de Chaudière-Appalaches vivant en quasi-autonomie dans une géonef construite en partie sous terre. C’est très inspirant, mais aussi très dépaysant pour une personne qui habite dans un 4 ½, à Ahuntsic, et qui, pour seule tentative d’autonomie, tente de faire pousser des légumes sur son balcon avant (celui qui n’a du soleil qu’une infime partie de la journée). Je suis bien loin de pouvoir subvenir à mes besoins alimentaires 😎
Certes, bien que leur quotidien ne ressemble en rien à mon quotidien (et probablement au tien), je peux t’assurer que ce premier épisode plaira autant aux personnes qui rêvent de #vanlife qu’à celles qui s’intéressent à la décroissance, mais qui n’ont aucune idée de comment y parvenir. Parce qu’on va se le dire, c’est très tentant de décroître, mais c’est moins facile qu’on le pense!
La belle vie avec Go-Van est diffusée les jeudis 20 h sur Unis TV (télé et web).
OUT OF OFFICE
Si la vie de #vanlife et de pigiste t’intéresse, c’est l’aventure à suivre.
Depuis plusieurs années, Marie-Pier Bastien et Dominic Faucher voyagent à travers la planète et collaborent avec plusieurs compagnies qui partagent leur passion de l’aventure. Ils ont créé Vanlife Sagas, un portail créatif pour les adeptes de contenu de voyage et de van 🙋♀️
Vendredi dernier, ils se sont lancés dans une nouvelle aventure: OUT OF OFFICE – Le documentaire, un projet signé Orkestra et co-développé avec Transistor Média. Leur concept: partir pour six mois et créer un documentaire sur le travail à la pige en Amérique du Nord.
Bien qu’on n’ait rien à se mettre sous la dent actuellement, on peut tout de même suivre leur aventure dès maintenant sur Facebook et Instagram. D’après moi, ils réussiront rapidement à nous donner envie de partir.
Alors, j’espère que je vous ai aussi donné le goût de vivre la #vanlife! 🚛🏖️
Tous les derniers vendredis du mois depuis plus de 4 ans, j’ai la chance d’assister aux conférences organisées par CreativeMornings Montréal. Le 30 août dernier, j’étais d’autant plus emballée d’y être, car la conférence, sous le thème Justice, était donnée par Chloé Freslon, fondatrice de la communauté Urelles et co-fondatrice du Manifeste des femmes en tech.
Une conférence qui éveille les consciences
Sans être moralisatrice, Chloé souhaite que tous prennent conscience que le manque de femmes en technologie peut bouleverser bien des choses. Elle commence donc sa conférence en nous parlant d’Internet. Cette si belle technologie qui est entrée dans nos maisons dans les années 90. Elle parle avec nostalgie des moments passés devant son ordi, à jaser sur les communautés mIRC et ICQ. Chloé sait comment charmer, ça me rend tout aussi nostalgique qu’elle!
Puis, elle continue sa conférence en nous parlant de son arrivée sur le marché du travail. Pleine de bonheur, Chloé a vite déchanté quand elle a réalisé qu’être une femme en tech, c’est loin d’être facile. Faire partie du maigre 20 % des femmes représentant la main d’œuvre en technologie, c’est loin d’être assez pour s’élever dans l’industrie, mais surtout, c’est loin d’être équitable pour développer des produits qui répondent aux besoins de tous (all genre included).
Elle nous donne un exemple assez flagrant : les toilettes publiques. Ces damnées toilettes pour femmes qui sont toujours trop achalandées. Comment se fait-il qu’il y ait toujours un line-up pour l’utilisation des toilettes des femmes contrairement à celles des hommes? Si les ingénieurs avaient réfléchi aux besoins des femmes vis-à-vis ceux des hommes (menstruation, problème urinaire plus fréquent, plus souvent accompagnées d’un enfant, etc.), peut-être auraient-ils construit des toilettes qui répondraient mieux aux besoins des femmes?
L’importance d’un ratio 50/50 (en tech, mais comme dans tout) permettrait de créer des produits technologiques ou des algorithmes qui prennent en compte les besoins de tous, peu importe le sexe.
Si vous y croyez, prenez le temps de signer son Manifeste? 👉 Je signe maintenant
Pourquoi je mets l’emphase sur la conférence de Chloé sur mon blogue?
C’est vrai qu’il est rare que je prenne le temps d’écrire un texte après avoir assisté à une conférence CreativeMornings. Si j’ai décidé d’écrire sur celle-ci, c’est parce que ça me rejoignait personnellement.
Il y a quelques années, quand je faisais justement partie de l’équipe CreativeMornings Montréal, j’ai eu la chance de rencontrer Chloé. Elle souhaitait rencontrer une bénévole pour jaser de l’apport des femmes au sein de cette équipe. À cette époque, les femmes étaient amplement représentées, la conversation a donc bifurqué sur moi, désormais travailleuse autonome dans le domaine des réseaux sociaux. Chloé a donc voulu m’interroger sur mon expérience comme femme au sein des entreprises dans lesquelles j’avais travaillées.
Une conversation zéro fructueuse. Même que d’après moi, je l’avais bin gros déçue.
Il est vrai qu’à l’époque où j’étais employée, je baignais dans un univers assez masculin. Mais ça n’a jamais été un problème pour moi. Faut dire que tous mes anciens collègues de travail vous diront que je n’ai aucun problème à prendre ma place. Certains pouvaient même frôler le bureau pour me demander quelque chose. Chose qui n’est pas tant une fierté, soit dit en passant, mais ce serait malhonnête de dire que ça ne l’a jamais été.
La « One of the Boys »
Je me suis taillée une pas pire place sur le marché du travail, parce que je suis devenue « one of the boys ». Ça, pour moi, ça voulait dire : pas d’émotions pis que le plus fort gagne! Et bien qu’à l’époque, c’était quelque chose de bien normal, je peux affirmer aujourd’hui que cette façon de penser m’a fucké sur un moyen temps. Pis c’est en devenant travailleuse autonome que je l’ai réalisé.
Au même moment, j’étais dans une relation amoureuse. Cette relation est rapidement devenue houleuse, car mon +1, je l’avais rencontré dans un contexte de travail. Pour lui, c’était difficile de comprendre comment j’étais passée d’une femme indestructible qui fonçait dans toutes les portes à une femme avec des émotions.
Mon quotidien et son contexte avaient changé. Je n’étais plus entourée de collègues de travail, j’étais seule avec moi-même. La « one of the boys » était devenue la « one and only » avec des émotions pis toutes pis toutes. Faque, à cette époque, pour le bien de ma relation, j’ai consulté. Je voulais redevenir cette personne forte, indépendante, qui n’avait besoin de personne et qui se foutait pas mal de tout.
Sauf que… Je ne suis pas cette personne!
Aujourd’hui, je suis toujours une femme forte, indépendante et je prends ma place quand il se doit, mais je ne suis plus « one of the boys ». Parce que j’ai compris, et merci Chloé, que d’agir comme ça, ça ne règle rien. Ni pour soi ni pour les autres.
Peu importe le sexe, tout le monde doit être « one of the group », tout simplement.
La semaine dernière, c’était C2 Montréal. Et aujourd’hui, je n’ai plus de voix. Un petit retour sur ma participation à cet événement ultra prisé de Montréal.
Chaque année, depuis 2016, j’ai le privilège de participer à C2 Montréal. Mon client, le Parcours Innovation PME Montréal, une initiative de la Ville de Montréal qui soutient les PME en croissance, y amène 40 entrepreneur.e.s. Pendant ces trois jours, je me promène et je documente toutes les activités qui sont organisées dans le cadre de ce parcours afin d’en faire la promotion sur leurs réseaux sociaux, et en échange, j’ai un accès complet à l’événement.
Chaque année, depuis 2016, je profite donc de C2 Montréal avec plaisir (et appréhension). Parce que contrairement aux participant.e.s qui ont payé leur billet, j’ai un horaire de travail assez chargé qui ne me permet pas de tout voir.
Par contre, cette année, dans mes quelques temps libres, j’ai eu la chance d’assister à une conférence sur l’alimentation de demain.
Dans le cadre de cette conférence, des entrepreneur.e.s venaient présenter des initiatives qui permettraient (à nous, mais aussi aux gouvernements) de prendre conscience des effets de ce que nous mangeons sur notre environnement.
Mon coup de cœur : Teo & Victor, deux jeunes de Stockholm qui souhaitent développer une application « Calculate your plates » qui, avec une seule photo, vous permet de calculer le nombre d’émission de CO2 qui s’émane de votre assiette. Une application que je compte bien me procurer si elle voit le jour! 😇
Et puis, parce qu’on parle d’alimentation, j’aimerais dire un gros bravo à C2 Montréal pour leur amélioration dans l’offre végétarienne
Cette année, afin d’être en lien avec leur thématique « Demain », C2 Montréal avait banni toute viande rouge ou porcine sur le site de l’événement. Les « foodtrucks » et la compagnie de traiteur devaient se conformer. Ça laissait donc plus de place sur les menus pour du tofu ou du tempeh. 🙏
Qui dit C2 Montréal dit look qui sort de notre ordinaire
« Qui dit gens d’affaires dit en général look classique. Complet, tailleur, rien qui détonne. Or, certains chefs d’entreprises osent des tenues plus originales. À l’évènement C2 Montréal, qui a eu lieu cette semaine dans la métropole, le style semble même être devenu une stratégie d’affaires, un moyen de favoriser le réseautage. » – Martin Tremblay, La Presse
De mon côté, chaque année, dans les semaines qui précèdent l’événement, je prends le temps de magasiner pour dénicher de nouveaux morceaux de linge. C’est le moment idéal pour refaire ma garde-robe et acheter quelques looks estivaux.
Mais cette année, parce que la thématique était DEMAIN, parce que je souhaite réduire mon empreinte écologique, je me suis mis une contrainte : aucun nouveau vêtement, que du seconde main. J’ai donc visité le Village des Valeurs à quelques reprises pour dénicher des vêtements qui s’agenceraient bien avec ceux déjà disponibles dans ma garde-robe.
Aussi difficile ça semble être, je suis plutôt fière de ma décision. En plus, je me suis trouvé plusieurs autres morceaux pour combler ma garde-robe estivale.
Enfin, nouveau lieu, différente perspective
Je ne pouvais pas terminer ce texte sans jaser du nouveau lieu. Cette année, C2 Montréal a déménagé l’événement dans les Studios Grande, au fin fond de Pointe-Saint-Charles. Pour une fille d’Ahuntsic, c’est un bon 10 $ supplémentaire de taxi ou un gros mal de tête de transport en commun. Malgré tout, l’événement a su détonner comme elle sait si bien le faire.
Mes deux petits hics (de fille qui compare aux années antérieures) : la terrasse est franchement moins invitante que celle de l’Arsenal (avec sa vue sur le canal Lachine) et les loges intérieures sont moins accessibles, plus corporatives et elles baignent dans un environnement où la lumière extérieure n’est définitivement pas présente (alors on repassera pour des belles photos que je dois faire avec mon iPhone pour mon client).
Je crois toutefois que nous arrivons à une nouvelle ère de C2 Montréal qui s’adressera aux grand.e.s entrepreneur.e.s qui ont les moyens de changer le monde. Pis ce n’est pas une mauvaise chose!
C’est en février dernier qu’une amie m’annonçait que je partais, avec elle, à Cozumel (toutes dépenses payées, par moi-même évidemment). Et, malgré mes inquiétudes financières quasi constantes, j’ai rapidement accepté de me joindre à son voyage. C’est donc avec grand plaisir que le 22 avril dernier, à 7 h, nous embarquions dans un avion d’Air Canada pour un aller direct vers Cozumel, île du Mexique situé tout près de Playa Del Carmen.
Même si c’était ma première fois en sol mexicain, ce n’était pas un voyage d’exploration. Nous étions toutes les deux dans le même état d’esprit : en flagrant besoin de vacances. Il faut dire que, pour moi, ce voyage était la première fois que, depuis que je suis travailleuse autonome, je quittais le pays sans mon MacBook.
Cozumel était donc un voyage de relaxation, sans planification
À un point tel qu’à notre arrivée, nous n’avons même pas pris le temps de regarder où se trouvait le Mega (supermarché aussi gros qu’un Walmart) dans San Miguel. Résultat : nous avons zigzagué dans les rues, pendant deux bonnes heures, au gros soleil, pour finalement nous rendre compte qu’en ayant regardé la map avant de quitter le condo, nous n’aurions eu qu’à marcher 40 minutes en ligne droite et le tour était joué.
Cozumel : un endroit parfait pour se baigner dans la mer des Caraïbes
J’ai toujours été une fille qui aime l’eau. Je n’ai aucune crainte à sauter d’un bateau au beau milieu d’un lac, à me baigner dans le fleuve Saint-Laurent en pleine canicule, à pagayer sur un kayak ou un surf à pagaie tout un après-midi, mais la mer et l’équipement de snorkeling, oupelaye que c’est différent!
Tout d’abord, parlons des roches (ici, des récifs). J’ai réalisé, à Cozumel, que j’en étais un peu craintive. Il faut dire que me blesser sur une roche, c’est le genre de truc qui m’arrive constamment (relire mon voyage sur la côte est, l’été dernier). Et à Cozumel, notre Airbnb n’était pas basé sur une plage. Il fallait donc descendre dans la mer comme on descend dans une piscine hors terre… avec une échelle.
Pis l’eau est tellement claire qu’on voit tout ce qui se trouve en dessous, soit les maudits récifs! Ce n’est qu’en utilisant l’équipement de snorkeling, quelques jours après notre arrivée, que j’ai réalisé que les récifs étaient situés à environ 10 pieds sous nos pieds.
Cozumel : un endroit paradisiaque pour nager avec des poissons
C’est le paradis quand t’es capable d’utiliser l’équipement de snorkeling (haha).
Je me souviens vaguement d’en avoir utilisé un lors d’un voyage de bateau sur le lac Champlain quand j’avais 14 ans, mais c’était pas mal ma seule expérience. Et encore là, j’me souviens d’avoir essayé l’équipement, parce que j’ai une photo à l’appui, mais je ne me souviens pas que j’aie fait de l’exploration marine au Lac Champlain (pas comme si c’était un endroit de prédilection pour ça, tsé).
Faque, à Cozumel, c’était ma première vraie fois avec un équipement de snorkeling pis pour être honnête, ça ne s’est pas du tout bien passé (lol). Voyez-vous, moi, je respire par le nez, 90 % du temps. Et avec un masque et un tuba, c’est par la bouche qu’il faut respirer. Mon cerveau était complètement perdu, ça ne fonctionnait pas, je m’étouffais pis je me suis mise à paniquer (évidemment!). Ma première expérience a donc été un gros fail qui a été accompagné d’un mal de mer terrible.
J’ai quand pu observer quelques beaux spécimens de poisson, mais c’est lors de notre avant-dernière journée à Cozumel que j’ai vraiment fait l’expérience de snorkeling. Nous avons accompagné Pancho, sur son bateau, le Makumba, qui amenait une famille mexicaine faire de la plongée et nous avons fait 2 belles heures de snorkeling au-dessus des récifs Colombia et Palanca, à voir des tortues de mer, des raies et des Doris. Nous avons aussi eu la chance de nous rendre à El Cielo, une plage de sable blanc qui porte bien son nom (Heaven).
Cozumel : un endroit imparfait si tu n’aimes pas les touristes
Je ne le cacherai pas, Cozumel est un débarcadère à bateaux de croisière. Il peut y en avoir 2-3, accostés aux quais, chaque jour. Ça en fait des touristes qui débarquent et marchent dans la petite ville de San Miguel. Reste que les soirs, lorsqu’ils ont tous regagné leurs cabines et que le bateau quitte le port, la ville se déserte un tantinet, laissant beaucoup de places aux locaux, aux Mexicains en vacances, aux plongeurs qui reviennent de leur expédition et nous, deux blondes en vacances au Mexique.
En conclusion, Cozumel n’est définitivement pas un endroit si tu souhaites te réfugier dans la nature, loin de toute civilisation. Il n’y a pas de gros parcs naturels dans lesquels tu peux t’évader et faire une belle randonnée pédestre. Les parcs sont bâtis pour les touristes : crocodiles et dauphins en cage pour offrir des spectacles aux visiteurs, reproduction de ruines maya, installation d’une forêt tropicale afin que les visiteurs se sentent en pleine nature.
Reste que si ton souhait est de t’écraser sur une chaise, avec un cocktail alcoolisé et regarder la mer turquoise, l’endroit est tout simplement paradisiaque. Pis tu peux même faire des expériences sous-marines plutôt drôles: le SeaTrek (aka explorer les fonds marins comme une astronaute) (héhé!)
Cozumel, du côté gourmand
Comme je l’ai déjà mentionné précédemment sur ce blogue, je suis en transition vers le végétarisme. J’ai donc appris, avec ce voyage, qu’être végétarienne, ça nécessite un peu de planification avant d’arriver dans une nouvelle ville.
Le fait d’avoir loué un Airbnb me permettait de bien m’en sortir quand nous étions au condo, mais en visite dans les restaurants, ça devenait un peu plus complexe. J’ai donc triché, juste un peu #sorrynotsorry.
Le premier restaurant que nous avons essayé est le Blue Angel Restaurant, situé au Blue Angel Resort. C’était une recommandation des auteurs du Guide de voyage Ulysse « Cancun, Riviera Maya et Yucatan ». Nous avions la ferme intention d’y manger, mais après y avoir mis les pieds, commander notre premier cocktail et inspecter le menu, nous avons préféré manger notre guacamole (commandée avec beaucoup d’effort et d’incompréhension entre le serveur et nous) et nous avons quitté pour le Hemingway, un resto-bar situé tout près de notre condo.
Bien que le menu du Hemingway n’était pas très mexicain, la vue et l’ambiance en ont fait tout son charme. C’est le resto-bar que nous avons rapidement adopté sur l’île. Il était tout près de notre condo et géré par un Irlandais (quoi demander de mieux, haha).
Puis, bien que j’aie un taco de tatouer sur le bras, ça a quand même pris plusieurs jours avant que nous en essayions un, dans un restaurant proposé par notre chauffeur de taxi : La Mission. Sur le menu, aucun taco végétarien. J’en ai donc commandé au poulet et honnêtement, bien qu’ils n’étaient pas mauvais au goût, ça manquait un peu d’accompagnement. Trois tacos, du poulet et un peu de guacamole, c’est loin d’assouvir mon plaisir d’un taco rempli de salade, de tomates et de fromage.
Finalement, nous avons terminé notre exploration culinaire de San Miguel avec un dernier arrêt, et non le moindre, au El Palomar. Un menu parfaitement mexicain, des cocktails créés par un mixologue, une terrasse à couper le souffle, c’était l’endroit parfait pour terminer le voyage.
Pour terminer, nous avons quitté Cozumel à 7 h 30, le 29 avril, dans un cessna de 8 places de l’entreprise MAYAir afin de nous rendre à Cancun pour notre vol vers Montréal. Tous ceux qui me connaissent savent à quel point ça a été tout un exploit d’embarquer dans ce minuscule avion à hélice, mais j’y suis arrivée.
P.S. Ça fait maintenant plus d’une semaine que je suis de retour et tranquillement, la peau de mon dos se régénère. Faut savoir que je suis revenue du Mexique avec un s-o-l-i-d-e coup de soleil au deuxième degré.
P.P.S. Il est important de se crémer.
AH et maintenant que j’ai compris comment respirer sous l’eau, j’crois bien que je pourrais faire de la plongée. On se revoit, maybe, Cozumel!
Ça fait plusieurs mois que je pense à quitter l’équipe CreativeMornings/Montréal, mais avant la semaine dernière, je ne me sentais pas vraiment prête. Faut dire que c’est un gros move, quitter cette équipe qui fait partie de ma vie depuis plus de trois ans.
Toutefois, il est maintenant temps de tourner la page.
Faire partie de l’équipe CreativeMornings/Montréal, ça a été toute une aventure!
J’ai eu la chance de :
Rencontrer des gens engagés et passionnés.
Participer à deux « Summit » (2016 et 2018) et jaser avec des créatifs de partout dans le monde.
Co-organiser une activité dans la programmation de la Nuit blanche de Montréal en 2016.
Me créer un solide réseau professionnel.
Entendre, voir et même connaître des conférencier(ère)s inspirant(e)s.
Un grand merci à toutes les personnes que j’ai croisées dans l’équipe de CreativeMornings/Montréal.
Elles ont été à l’écoute dans les moments les plus difficiles et elles m’ont aidée à mieux me définir comme travailleuse autonome, mais aussi comme personne.
Boyana Stefanova, Marie-Clémence Rogemond, Anaïs Radé, Mathieu Arsenault, Steph Chreifi, Éliane Legault-Roy, Lorena Garcia-Giron, Alice Guilbaud, Diana Hor, Caroline Robert, Amélie Brun, Andréanne Fluet-Chabot, Amélie Poulin, Steve Robins, Nogol Madani, Myriam Jezequel, Antonio Garcia, Tora Chirila, Alexandre Racine, Sarah Meublat, Olivia Commune, Adelene Frissou, Benjamin Robert, Arnaud Pasquet, John Toutain, Noémie Boyer, Catherine Rousseau-Saine, Marylène Dumollard, Nicolas Bellangeon, Delphie Côté-Lacroix, Katerine Sdicu, Maxime Chabot, Camille Landry, Stefano Dilollo, Luce Claudine, Vanessa Leclair, Patrice Letourneau, Sophia Kapchinski, Maude De Larochellière, Pierre-Cyril Denant, Jeremie Barchechath, Jessica Beauplat, Roxane Dumas-Noël, Valérie Andras et Jean-François Gagné (CreativeMornings/Montréal), Bernard Darche (CreativeMornings/Lac Mégantic), Denis Roy, Fédéric Lajeunesse et Véronique Mercier (CreativeMornings/Trois-Rivières), Jacques Blanchet et Élise Eleonorre Rousseau (CreativeMornings/Québec) et Véronique Barbara Viens (CreativeMornings/Sherbrooke)
Enfin, un gros merci à Louis-Félix Binette, ancien host de CreativeMornings/Montréal, qui a osé me demander, en 2015, de joindre l’équipe à titre de gestionnaire des réseaux sociaux.
p.s. C’est la fin de mon aventure, mais c’pas la fin de CreativeMornings. On risque donc de se croiser dans de futurs événements 😉
p.p.s. Si jamais tu veux faire partie de l’équipe à titre de bénévoles, tu n’as qu’à écrire directement à l’équipe via Messenger.
J’ai envie de faire une « Hugo Dumas » ou une « Richard Therrien » de moi-même et jaser de télé. Parce que j’ai l’air de rien de même, mais je dévore la télévision comme pas une! Je me suis même tapée les 50 saisons de O’ avec la même envie à chaque fin de saison, arrêter de l’écouter!
Je n’ai d’ailleurs jamais vraiment compris pourquoi je ne travaillais pas dans ce domaine-là. Quand j’ai commencé mon bac en Animation et recherches culturelles, c’était pourtant le but. Je me réjouis donc de travailler sur les réseaux sociaux de Y’a du monde à messe et je compte bien vous parler de mes petits coups de cœur télé, par-ci, par-là, sur mon blogue!
Je vais donc commencer par celui-là!
Dix pour cent versus Les invisibles
La semaine dernière, j’ai terminé deux séries : la saison 1 de Les invisibles (qui jouait les lundis soir 21 h sur les ondes de TVA) et les trois saisons de Dix pour cent (écrit Call my Agent!) sur Netflix.
J’avais entamé « Call my agent! » en décembre 2018, mais comme il était tard, que je connaissais très peu Cécile de France (artiste représentée dans le premier épisode), que je savais que la version québécoise allait être diffusée dans les semaines qui suivaient, avec des comédiennes et comédiens que je côtoie plus souvent dans ma télé, j’ai arrêté de l’écouter après dix minutes en me disant que, de toute façon, je pourrais y revenir un peu plus tard.
Ainsi, en janvier dernier, lors du premier épisode, j’ai été surprise de constater que Les invisibles était la même histoire que celle de Dix pour cent, mais à plus petite échelle. J’ai donc conclu qu’il n’était pas vraiment nécessaire de regarder la version originale française, je me retrouverais bien plus avec celle du Québec.
Je me suis finalement laissée tentée par Dix pour cent (Call my agent!) pis aujourd’hui, je vais vous dire pourquoi je trouve (et de loin) la version française meilleure que la version québécoise.
Raison # 1
La série française nous fait rêver. Paris est une ville magnifique et avec la série, on a l’impression d’y être (dans les rues, sur les terrasses, dans les jardins, etc.). Ce qui est d’ailleurs très différent de la version québécoise, car la grande majorité des scènes sont tournées à l’intérieur de l’agence.
De plus, bien qu’on ait des artistes de renom au Québec, on est loin des Monica Belluci, Juliette Binoche, Jean Dujardin et Isabelle Adjani qui nous font rêver des somptueux plateaux de cinéma. 🤷♀️
Raison # 2
Bien que je trouve très bien le jeu des comédiennes et comédiens du Québec, je dois l’avouer, celui des Français vient davantage me chercher. Par exemple, le tempérament d’Alexandra Martel (jouée par Karine Gonthier-Hyndman) est peut-être aussi intense que celui d’Andréa Martel (jouée par Camille Cottin), mais celui d’Andréa vient me toucher plus que celui d’Alexandra.
Andréa (Camille Cottin) donne l’impression qu’elle a dû surpasser sa vulnérabilité et devenir fonceuse « comme un homme » pour se tailler une place dans le monde des agences d’artistes françaises, mais malgré son ton désagréable, on y perçoit toujours une sensibilité cachée. Chose que je ne ressens pas vraiment dans le jeu d’Alexandra (Karine Gonthier-Hyndman) qui semble juste être une personne avec un tempérament excessif.
Raison # 3
Enfin, les assistantes et assistants sont tellement plus drôles dans la version française. Même si c’est l’arrivée de Camille, fille illégitime de Jean-Frédéric, qui donne le GO à la saison 1 de Les Invisibles, on les sent un peu plus effacés que dans la version originale – sauf peut-être dans le dernier épisode.
Puis, y a-t-il vraiment quelque chose de plus intéressant à regarder que trois Français qui – échangent des opinion – s’obstinent?
Évidemment, nous n’en sommes qu’à la première saison au Québec, contrairement à Dix pour cent qui en est à sa troisième.
Je suis donc un peu biaisée par mon attachement qui est beaucoup plus fort envers les personnages français.
Somme toute, j’ai très hâte de voir ce que la saison 2 de Les invisibles nous réserve et surtout très hâte de retrouver les personnages de Dix pour cent dans la saison 4.
Psst! Tant qu’à jaser de série française sur Netflix, je vous suggère d’ajouter Plan cœur (ou The Hook Up Plan) à votre liste. C’est léger, c’est court, c’est drôle et ça s’écoute bien un dimanche de pluie!
La « Purple Day », c’est le rêve de Cassidy Megan, une jeune fille de 9 ans, de Nouvelle-Écosse, qui souhaitait sortir l’épilepsie de l’ombre. C’est grâce à sa collaboration avec « Epilepsy Association of Nova Scotia » et « The Anita Kaufmann Foundation » que la « Purple Day » a pu voir le jour, le 26 mars 2008. Depuis, c’est une journée qui est reconnue à l’échelle internationale dans le but de sensibiliser le monde entier à l’épilepsie.
Personnellement, malgré que je sois épileptique, j’en parle rarement. Pour moi, parler d’épilepsie, ça a toujours été tabou. Moins j’en parlais, moins je me sentais différente. J’arrivais même à oublier qu’on m’avait diagnostiqué ce trouble neurologique en 1999. Ne pas en parler, c’était ma façon de vivre la réalité. C’était mon moyen de défense, celui que je m’étais trouvée pour être okay avec la situation.
Le hic, c’est que ne pas parler d’épilepsie ne fait pas disparaître la maladie pour autant.
Et avec le recul, ça n’a aidé en rien.
Je copie-colle le texte que j’ai écrit sur ma publication Instagram à l’occasion de #bellcause, le 31 janvier dernier :
À 15 ans, on m’a annoncé que je faisais de l’épilepsie. À l’adolescence, c’est loin d’être une nouvelle bin bin plaisante. On se retrouve, désormais, avec une « maladie » peu connue et qui, aux yeux des gens, fait assez peur. Voir quelqu’un convulser, c’est pas bin bin l’fun, tsé! 😶
À 15 ans, j’ai commencé à souffrir d’anxiété. Je ne le savais pas. Je maigrissais de façon incroyable, mon neurologue pensait que je ne me nourrissais pu (même si ma mère et moi, on lui disait le contraire). J’avais juste peur. Peur d’être seule et faire une crise. Peur d’être avec des ami.e.s et faire une crise. Peur de faire une crise, point.
Pis, petit à petit, mon anxiété s’est dissipée, car je l’ai enfouie bin bin profond, grâce en grande partie à des moyens de défense que j’ai développés (gérer mes trucs toute seule afin d’avoir le contrôle sur tout). En 2017, je me suis retrouvée dans une situation pour laquelle je n’avais pas de contrôle. J’ai tenté, tant bien que mal de me rallier à mes moyens de défense, mais en vain.
J’ai donc recommencé à vivre de l’anxiété mais X 1000, ce qui m’a amené à consulter une thérapeute à l’Institut Argyle pendant plus d’un an et ce, plusieurs fois par semaine en temps de panique. Pis c’est véritablement la meilleure chose que j’ai fait pour moi. Ça a remis beaucoup de choses en perspective dans ma vie. J’ai appris à arrêter de tout contrôler (surtout mes émotions) pis j’ai tranquillement éliminé les trucs néfastes de ma vie.
Ceci est mon cas, mais chaque cas est différent, nécessite un traitement, une approche différente.
Même si ce n’est pas si simple, je suis persuadée que si j’avais décidé d’en parler, si j’avais rencontré un.e psychologue quand on m’a diagnostiqué, si j’avais accepté d’être vulnérable, au lieu de me montrer plus forte que je ne le pouvais réellement, j’aurais fini par accepter de vivre avec l’épilepsie.
Pour être honnête, en juillet, ça va faire 20 ans que je suis cliniquement épileptique et pendant toutes ces années, je n’ai jamais été siiii différente des gens qui m’entourent. Alors, pour toutes les personnes atteintes d’épilepsie, il est important d’en parler avec eux et pour eux.
Bonne journée Lavande!
Quelques faits sur l’épilepsie
L’épilepsie est une condition qui affecte approximativement 1% de la population canadienne, soit près de 300 000 personnes.
Chaque année, 15 000 Canadiens sont diagnostiqués.
L’épilepsie se développe dans 60 % des cas chez les enfants en bas âge ou chez les sujets âgés. Parmi toutes ces personnes, 50 % d’entre elles parviendront à surmonter leur épilepsie.
Au moment d’écrire les premières lignes de ce texte, je suis assise dans un café de la rue Marie-Anne, un mardi après-midi avant une rencontre avec une cliente. J’ai profité d’une accalmie dans mes semaines un peu trop chargées pour préparer une publication sur ma page Facebook professionnelle, question de faire voir ce que je fais à des clients potentiels. BON! À ma famille et mes ami.e.s, quoi!
Ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit quelque chose sur ma page. Pourtant, l’année s’était bien entamée, j’avais pris un bon rythme, mais la venue d’un mandat assez gros avec TV5 a changé un peu la donne. Mon inaction m’a même fait oublier un truc important à souligner.
Le 14 mars, ça a fait 3 ans que je suis à mon compte 🎉
C’est bien vrai! Le 11 mars 2016, j’ai quitté mon emploi en agence et le lundi 14 mars 2016, je commençais déjà à accumuler les mandats. Bon, je vous rassure, ça ne se bousculait pas aux portes, mais pour être franchement honnête, je dois dire que je m’en tire plutôt bien.
J’aimerais pouvoir dire que ça n’a pas été facile, que j’ai vécu embûche par-dessus embûche, que je suis tombée et que je me suis relevée encore plus grande et plus forte (l’échec est bin à la mode ces temps-ci), mais ce serait faux.
Je ne me pète pas les bretelles, loin de là, parce qu’il faut le dire, être à son compte, ce n’est pas toujours parfait.
À commencer par le fait que ce n’est pas toujours super le fun de jaser avec son chat, à défaut de ne pas avoir des collègues de travail avec qui jaser de mes petits drames personnels. Et j’ai essayé le coworking, mais je suis bien trop radin pour me payer un bureau à 250 $ par mois quand j’en ai un qui est gratuit, à la maison. D’ailleurs, peut-on jaser du prix des espaces de coworking
Puis, il y a les finances. Celles que je n’ai pas encore été capable de planifier. Quand les impôts ont cogné à ma porte la première année, bin j’ai fait un peu l’saut. Depuis, je me suis habituée (à avoir du mal à dormir quand les acomptes provisionnels approchent). Il paraît que quand on passe le cap des 3 ans, ça devient plus facile (bon, ça, c’est moi qui le dis, ça me motive).
Enfin, il y a les questions, conseils, commentaires, name it! Pourquoi tu n’engages pas un employé? Pourquoi tu ne t’associes pas? Pourquoi ne prends-tu pas une stagiaire? Qu’est-ce que tu comptes faire de tout ça? Combien d’heures par semaine fais-tu? Combien de mandats as-tu? Où te vois-tu dans 1, 5, 10, 20 ans?
Perso, je me vois faire un potager et vivre de mes légumes, mais il paraît que ça ne fait pas bin bin entrepreneure de répondre ça.
Même si je le voulais, même si ça fait 3 ans, je n’ai pas de réponses à toutes ces questions. Je ne me sens même pas à l’aise de donner des conseils à ceux qui se lancent.
Parce qu’après 3 ans à mon compte, ce n’est pas au niveau professionnel que j’en ai appris, c’est plus au niveau personnel
Je ne me connaissais pas très bien avant de me lancer à mon compte. Bon, je savais que j’étais travaillante, fonceuse, efficace et que je n’aimais pas trop me lever avant le lever du soleil. Des qualités qui m’ont bien sûr aidé.
Mais c’est mon sens de l’organisation qui est la clé de mon « succès ». Au point tel que ça m’a pris un peu plus d’un an avant de réaliser que je pouvais avoir un horaire flexible, me lever après le lever du soleil, travailler le soir, la nuit, le weekend, à distance, prendre soin de moi et m’entraîner en plein milieu de la journée. Et même si j’ai encore de la misère à l’admettre (ce trait de caractère m’agace royalement), il faut dire que sans lui, je n’y serais jamais arrivée.
Du moins, il y aurait peut-être eu quelques échecs à raconter. Pis c’est vrai que des échecs, c’est nice pour le storytelling, que quand on n’en a pas vécu, c’est peut-être parce qu’on n’ose pas assez, mais pour le moment, je ne me plains pas. À ce jour, je suis pas mal occupée et j’ai des mandats engageants qui sont cannés jusqu’à la fin de l’année.
Je finirais ce texte en disant que, dans ma vie, j’ai pris beaucoup de décisions que je regrette, mais me lancer à mon compte, le 14 mars 2016, ne fait pas partie de celles-là!
p.s. Le plus funny, c’est que depuis ma sortie d’université, travailler pour moi est la plus longue expérience de travail que j’ai à mon CV.
Dimanche dernier, je me suis finalement lancée et j’ai fait mon tout premier cosmétique maison : un déodorant 100 % naturel. Ce qui signifie donc que je n’ai pas encore abandonné ma deuxième résolution prise pour 2019, soit de faire mes propres produits maison. Booya!
Pourquoi faire mon propre déo quand ils se forcent pour m’en vendre à la pharmacie?
Tout d’abord, je tiens à spécifier que je n’ai, avant aujourd’hui, jamais été le genre de personne qui déblatérait contre les produits commerciaux vendus en pharmacie. Mon déodorant Dove, Nivea ou Secret m’a toujours été d’une grande utilité, je n’y voyais pas de raison de changer mes habitudes. Mes aisselles se portent à merveilles, pas de « rash », pas de boutons, pas d’allergie, pas de cancer du sein (du moins, pas pour le moment).
Sauf que depuis quelques mois, j’achète des produits plus axés vers l’environnement. 👋 ma brosse à dents en bamboo, mes lingettes démaquillantes Fil & coton (mes prefs), mon Diva cup et mes serviettes sanitaires lavables Öko Créations, mon shampoing en barre Lush (j’ai acheté le Panoramix – pour le nom – mais j’ai beaucoup envie d’essayer le Avocat co-wash, qui inclut aussi le revitalisant, quand mon Panoramix sera terminé) et mon savon de Savonnerie des Diligences (il sent le sapin baumier, je n’ai pas pu m’empêcher de l’acheter quand je me suis débarrassée de mon sapin de Noël ✨).
Pour en venir à mon déo fait maison
Samedi dernier, mon antisudorifique Secret s’est terminé. J’étais donc dans une impasse : en acheter un nouveau ou en créer un, tout simplement. En acheter un contrevenait un peu à mon idée de faire attention à l’environnement et à mon corps et je n’étais pas convaincue par les déodorants naturels vendus dans les magasins spécialisés (beaucoup de commentaires négatifs, de temps d’adaptation important, etc.).
J’ai donc ouvert mon livre À fleur de pots, le petit grimoire des cosmétiques maison des Trappeuses pis j’ai réalisé que ce n’était pas bin bin compliqué à faire. J’ai donc couru chez Coop Coco, sur Saint-Zotique, pour me procurer certains éléments manquants : de la cire d’abeille, de l’huile essentielle de palmarosa (huile essentielle qui aide à la transpiration malodorante) et de l’huile essentielle de lavande (je voulais utiliser celle à la menthe poivrée, mais selon le livre Le guide des huiles essentielles et leurs applications thérapeutiques – livre que j’ai loué à la bibliothèque pour m’aider à mieux choisir mes huiles – cette huile doit être évitée sur les personnes épileptiques 🙋, j’ai donc pas osé!).
Je me suis ensuite lancée!
Faaaaa…que
Depuis lundi, j’utilise mon déo solide pour aisselles naturelles que j’applique à l’aide d’une cuillère. J’avoue suer beaucoup plus avec ce déodorant qu’avec l’antisudorifique Secret utilisé auparavant. Après une ride de métro, j’ai les dessous de bras un peu moites, mettons, mais je n’ai pas l’impression de puer. Du moins, mon ostéo m’a confirmé que mon odeur était très florales (palmarosa + lavande).
Après deux jours, il m’est difficile de dire que c’est gagné, mais j’ai l’intention de continuer de l’utiliser pour les prochaines semaines afin de m’habituer. Alors, ne soyez pas trop surpris.e si vous me voyez en train de vérifier mon odeur corporelle. Tsé, juste au cas où!
p.s. Si t’as une idée pour que j’améliore la recette et je sue un peu moins, je suis partante! Écris-moi sur Facebookanytime! Tu peux aussi m’écrire pour me dire salut, tout simplement!
Si vous me suivez sur Instagram, vous avez probablement remarqué mon hashtag #passionahuntsic. C’est ma façon de signifier que mes photos ont été prises dans mon quartier et de démontrer à mes abonnés qu’il y a des trucs le fun au nord de la 40 ✌
Mais faut que je sois honnête. Ça n’a pas toujours été la passion entre Ahuntsic et moi. Et encore aujourd’hui, je ne suis pas LA plus grande ambassadrice du quartier. Toutefois, comme ça va bientôt faire sept ans consécutifs que j’habite ici, j’ai envie de vous dire pourquoi je suis, de jour en jour, un peu plus passionnée par ce quartier.
En 2012, j’ai acheté un duplex avec mes parents dans le quartier. Nous avons longtemps hésité entre Villeray (mon choix # 1) et Ahuntsic (le choix # 1 de mes parents), mais finalement, le duplex qui plaisait à tous et qui nécessitait moins d’entretien était situé très très près de la Promenade Fleury.
J’ai donc quitté mon très petit 3 et demi dans Villeray (à la frontière de St-Michel selon le ramassage des poubelles) pour mon grand 4 et demi dans Ahuntsic. Un bel upgrade vous me direz! Oui, sauf qu’à l’époque, plusieurs choses me titillaient, c’était loin d’être le quartier le plus branché de la métropole. Pis même si aujourd’hui, ça ne l’est pas non plus, il y a quand même eu beaucoup d’amélioration.
Ahuntsic a changé et pour le mieux!
Il y a 7 ans, le transport en commun était présent, mais telllllllement pas efficace
À l’époque, je me déplaçais en voiture. Je n’avais donc pas d’inconvénient à ce que le quartier ne soit pas super bien desservi. Maintenant que je n’ai plus de voiture, je crois que c’est un gros ➕ pour le quartier que les autobus passent plus fréquemment et que la 55 se rende du nord au sud de la ville (avant, elle arrêtait à Chabanel et omettait un gros bout du boulevard St-Laurent pour une raison qui m’est encore très nébuleuse).
Il y a 7 ans, Il n’était pas nécessaire de renouveler mon abonnement Bixi, PARCE QU’IL N’Y EN AVAIT PAS à Ahuntsic
Après plusieurs plaintes faites par Bibi, Bixi a fini par installer une station Bixi, puis deux, puis trois et maintenant, après sept ans, on peut se déplacer entre Fleury Est et Fleury Ouest en Bixi sans problème 👏
(p.s. Je n’ai pas la prétention de croire que mes plaintes ont amené les bicycles dans mon quartier, mais… 🤓)
Il y a 7 ans, Les services d’auto-partage s’arrêtaient à Villeray
C’est d’ailleurs encore le cas pour Car2Go qui ne se rend pas dans Ahuntsic 🤨 mais au moins, Communauto a rapidement étendu son service quand la Ville a f-i-n-a-l-e-m-e-n-t approuvé le développement du service d’auto-partage aux extrémités de la métropole (Merci Valérie Plante).
Il y a 7 ans, les commerçants d’Ahuntsic ne s’étaient pas encore renouvelés
Dans les dernières années, Fleury Ouest est arrivé. Ça, pour moi, c’est l’autre Fleury. Celui qui est à une vingtaine de minutes de marche de mon appartement, mais qui rendait Ahuntsic un tantinet plus cool. C’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui, mais l’arrivée des resto plus branchés dans FLO a, pour ainsi dire, obligé les commerçants de la Promenade Fleury (à l’est, là) à se rajeunir.
Et depuis deux ans, ça se voit. Plusieurs restos et bars ont vu le jour et des commerçants ont rafraîchi leur image. Comme par exemple, Casa Luca, boutique de décorations assez connue dans le quartier, a rajeuni son image et a grandement amélioré son offre, se donnant un peu moins l’allure d’une boutique Farfelu et faisant désormais compétition aux boutiques Vestibule et V de V situés dans le Mile End. C’est d’ailleurs une des boutiques qui me permet de faire une grande partie de mes cadeaux dans le quartier, surtout ceux de dernières minutes.
Bon, faut savoir que c’est cash only et que ça ferme à 19 h, mais sérieusement, leur poutine goûte celle qu’on mange dans une cantine de région. Si jamais c’est fermé, il y a quand même Frite Alors, pour qui la réputation n’est pas à faire.
Oui, je sais, ce n’est pas un commerçant d’Ahuntsic, mais comme il n’y a pas d’excellentes fruiteries dans le quartier (sauf l’été à la Station Sauvé), j’opte pour Les Fermes Lufa qui a, désormais, plusieurs points de cueillette dans le quartier.
Le vieux IGA de la Promenade Fleury a été transformé en Rachelle Bery. Un gros ajout qui a obligé certains commerçants à revamper leur offre. Curieux de nature, une boutique de produits naturels établie depuis très longtemps dans le quartier, a rajeuni son look. Reste que j’ai de la difficulté à comprendre comment cette petite boutique peut concurrencer une grande chaîne. Je me dis, qu’un jour, peut-être, cette boutique aura envie de modifier son offre de service et deviendra cette épicerie zéro déchet que j’espère tant! En tout cas, moi, ça me comblerait de bonheur! 🤞
Psst. La photo principale a été prise sur le jeu « Serpents et échelles » au Parcours Gouin, un parc sur les berges de la rivière des Prairies. En plus du pavillon d’accueil qui est écologique de la tête au pied, il y a plusieurs jeux pour amuser les enfants le temps d’une pause à vélo ou à pied.
Le 27 septembre dernier, j’étais invitée à animer un « Truc & Astuces » sur les médias sociaux lors de l’événement ACCRO. Le sujet « Comment créer une communauté et faire vivre un événement 365 jours par année » était assez ambitieux, mais nécessaire pour les organisateurs d’événements qui souhaitent améliorer leur présence sur les plateformes sociales.
Je me permets donc de faire un résumé de cette présentation sur ce blogue afin de vous aider dans la mise en place d’une stratégie médias sociaux pour votre événement, votre PME ou votre organisation. N’hésitez pas à communiquer avec moi pour toute demande de services en stratégie, en création de contenu ou en gestion de vos médias sociaux : info@andreanneobomsawin.com.
Les cinq mots-clés pour créer une communauté vivante sur vos réseaux sociaux
1. Objectif
L’objectif, c’est la base de la base de la base… et le mettre par écrit est nécessaire, voire primordiale, avant d’entamer tout travail sur les médias sociaux. En identifiant pourquoi vous souhaitez avoir une présence sur les médias sociaux, vous pourrez mettre en place une ligne éditoriale, un axe de communication et des exemples de contenus sur lesquels vous pourrez ensuite plancher.
De plus, un objectif clair permettra à votre équipe de garder le focus, surtout si la gestion des médias sociaux est effectuée par plusieurs personnes.
Les objectifs en événementiel
Pour que votre événement soit rentable, vous devez vendre X billets. Vous pensez donc aux médias sociaux pour faire la promotion de votre événement et vendre tous vos billets. Votre objectif se traduit donc par la vente de billets plutôt qu’en création d’une communauté. Et c’est parfaitement normal, votre objectif d’affaires est de vendre des billets. Par contre, pensez à votre propre utilisation des médias sociaux. Est-ce que vous vous abonneriez à une communauté qui, par sa ligne éditoriale et son axe de communication, n’a qu’un seul but, vous vendre des billets pour assurer la réussite de son événement? La réponse est probablement non.
Pour créer une communauté, il faut mettre de côté ses objectifs d’affaires et penser « communauté ». Il faut penser à devenir une référence dans votre domaine. Il faut penser à intéresser vos abonné.e.s en fonction de ce qu’ils recherchent, du pourquoi ils se sont abonnés à votre média social. La vente de billets doit devenir un objectif secondaire qui, par la réussite de votre communauté, deviendra plus facile année après année.
2. Contenu
Après avoir confirmé votre objectif, il est temps de se plancher sur la création des contenus. Sortez d’abord tous les contenus que vous avez en votre possession (photos et vidéos des événements antérieurs, design, etc.). Faites ensuite une liste de tous les contenus qui devront être créés (affiches, bannières, photos, vidéos, articles blogue, etc.) et commencez la production. Bien sûr, il n’est pas nécessaire de développer la totalité des contenus qui se retrouveront sur vos médias sociaux pour les prochains mois, mais assurez-vous tout de même de combler les trois prochaines semaines après le lancement. Ça vous donnera le temps de créer de nouveaux contenus en fonction de la réponse de la communauté.
3. Ressources
Après avoir déterminé votre objectif et vos contenus (grosso modo), déterminez quelles sont les ressources disponibles pour vous aider dans la mise en place de la stratégie et la création des contenus. Parce que même s’il est possible de programmer une grande partie de vos publications, ça vous prend des ressources pour créer le contenu, « monitorer » vos réseaux sociaux, répondre aux commentaires, interagir avec la communauté et surtout, gérer les publicités.
4. Temps
Vous avez assez de ressources pour vous aider à mettre en place votre stratégie? Déterminez maintenant le temps qu’ils pourront investir dans la gestion de votre communauté. La gestion de médias sociaux est un emploi en soit et ne doit pas être considérée comme une tâche parmi tant d’autres sur la liste de tâches d’un employé. Le temps, tout comme les ressources, qui sera accordé est un facteur important pour le succès de votre communauté. Si vous avez peu de temps, il vous faudra réfléchir de nouveau à votre objectif, à vos contenus et surtout, à l’importance que vous accordez à cette communauté.
5. Argent
J’aime bien le rappeler, les réseaux sociaux en 2018, ce n’est plus gratuit! Pour assurer votre visibilité, il faut débloquer un budget que vous pourrez utiliser pour la publicité.
Grâce à la publicité, on peut faire beaucoup plus. Vous souhaitez utiliser la publicité pour vous aider à vendre des billets? C’est possible et surtout, ça n’agacera pas les membres de votre communauté. Vous souhaitez parler à une audience particulière? C’est possible avec le ciblage personnalisé.
Pour conclure, créer une communauté, ce n’est pas chose facile et la recette parfaite n’existe pas. Par contre, notez tout de même que sans les ingrédients précédents : un objectif claire, des contenus appropriés, une (ou des) ressource disponible, du temps précis à y consacrer et de l’argent, vous aurez de la difficulté à vous démarquer.
Oh, when I look back now That summer seemed to last forever And if I had the choice Yeah, I’d always wanna be there Those were the best days of my life
Je ne suis pas une grand fan de Bryan Adams, mais les paroles de « Summer of 69 » résume parfaitement bien mon « Summer of ’18 » 🎶
C’est donc avec un mélange de bonheur et de tristesse que je dis au revoir à l’été 2018!
Du bonheur, parce que j’aime beaucoup l’automne, les lattés à la citrouille, les couleurs, ma fête (dans moins d’un mois) pis les températures fraîches lors de randonnées en montagne 🍂🍁🎃
De la tristesse, parce que cet été a été exceptionnel af. Pis je ne fais pas référence à la température qui, bien évidemment, y a été pour quelque chose, mais plutôt à tout ce que j’ai eu la chance de voir, faire et accomplir depuis le mois de juin ☀🌊🏄♀️🚣♀️🍍
Qu’on parle des soirées à Aire Commune en compagnie des collègues de travail et de CreativeMornings ; de la Fête nationale avec Alex Nevsky à Terrebonne ; des journées en paddleboard et en kayak sur les plus belles rivières du Québec ; de ma sortie à Burlington avec les filles pour flotter sur la rivière Winooski à l’occasion du Float-a-Palooza ; du camping à Oka, à Zec Lavigne et à Hampton, dans le New Hampshire ; une virée dans Charlevoix en mode semi-vacances, semi-travail ; des spectacles de NOFX à Lévis et de Music4Cancer à Sainte-Thérèse ; du surf (ou une tentative de faire du surf) dans le New Hampshire et le Maine ; et le CreativeMornings Summit à Rock Hill, dans l’État de New York, qui m’a permis de rencontrer des gens ultra passionnés et des entrepreneurs ultra motivants.
’18, mieux que ’16 & ’17
Les étés 2016 et 2017 ont été plutôt tristes : un été complet à jouer au fantôme 👻 dans une relation de couple malsaine et l’été suivant, à pleurer ma peine de cette relation qui se vouait à un échec total dès son tout début.
Faque même si j’ai dû passer mes vendredis soirs, seule, devant ma télé, à live tweeter pendant Y’a du monde à messe au nom des Productions Bazzo Bazzo Inc., bin en 2018, j’ai décidé d’en profiter au maximum chaque instant qu’il m’était possible… Pis, god que je ne suis pas déçue!
Hello aux weekends de pluie
Et à compter d’aujourd’hui, j’avoue que je vais relaxer un peu. Tout d’abord parce que cet été a été intense sur mon compte en banque (j’ai zéro calculé les dépenses), mais aussi parce que je suis fatiguée af. Je prendrais donc quelques weekends de pluie pour m’écraser devant mon ordinateur à streamer la nouvelle saison de Shameless.
Samedi matin dernier, nous avons quitté Montréal très tôt, genre 4 h du matin, dans le but de nous rendre directement à Jenness Beach et surfer. Pour se rendre dans le New Hampshire, c’est 4 heures et demi de route (+ 2 heures avec les arrêts McDo et pipi). Il faisait plutôt frais à notre départ de Montréal, mais nous étions confiantes qu’avec les 6 heures de route, nous arriverions à la plage avec le soleil et nous pourrions profiter des derniers instants de ce magnifique été sur une plage de la côte Est. Nous avons donc atteint notre destination vers 10 h 30, mais sans le soleil.
Malgré cette petite déception, nous avons enfilé nos « wetsuits », pris nos « boards » loués chez Summer Session Surf Shop et nous nous sommes lancés à l’eau.
Je suis (pas) surfeuse
J’ai toujours voulu surfer, mais j’ai toujours procrastiné sur la chose. À 33 ans (bientôt 34), je suis donc très débutante sur une planche de surf. Avant le weekend dernier, j’avais, à mon actif, une seule heure de cours que je me suis payée lors de mon voyage au Salvador en 2013 😬 Voici ce que le weekend dernier m’a appris :
Même si je le savais déjà, je réitère… le surf, c’est difficile en tas! Pourtant, ça a l’air siiii facile quand on regarde les surfeurs 🏄♀️ Laissez-moi vous dire que juste de traverser les vagues avec une planche de 9 pieds, c’est tout un exploit. Voici donc comment ça s’est passé! Après avoir avalé quelques galons d’eau salée, j’ai fini par me rendre au bon « spot », m’asseoir sur ma planche et prendre un peu de repos (nécessaire). Quand une bonne vague s’est pointée à l’horizon, je me suis mise en position, j’ai ramé (pis ramé, pis ramé) avec toute la force que j’ai aux épaules (soit, pas tant) et j’ai essayé de prendre la vague. Ça a pris plusieurs essais et les encouragements de mon amie pour que je comprenne c’est quand le bon moment pour essayer de me lever (premier exploit du weekend).
Je dis bien « essayer de me lever », car pour le faire, il va falloir que je trouve mon équilibre et j’affine ma technique. Ce qui est bon avec un cours, c’est qu’on sait ce qu’on ne fait pas correctement. De mon côté, je dépose toujours un genou avant de me lever, au lieu de sauter les deux pieds sur la planche. Mon prof me l’avait dit en 2013 et semblerait-il que je le fais toujours. Va falloir que je me pratique dans mon salon cet hiver si je veux réussir cette prochaine étape!
Pour ne pas m’épuiser, je dois me parler. Comme je l’ai mentionné plus haut, la première étape est de se rendre au bon « spot » en traversant plusieurs vagues avec un surf de 9 pieds et peu de force dans les épaules. Le weekend passé, j’ai réalisé que, pour avoir du plaisir, il faut savoir relaxer et arrêter de vouloir performer. Rien ne sert de me presser. Même si les vagues me ramènent toujours un peu vers la plage, c’est OKAY! En essayant de traverser les vagues le plus rapidement possible (j’aime être efficace), je stressais beaucoup, je me fatiguais au max et je devenais un peu fâchée. Il a donc fallu que je travaille mon mental.
Le surf, c’est l’fun quand il fait chaud. Du moins, quand on commence à surfer. Le weekend dernier, les températures étaient plutôt basses. Avec un « wetsuit » et mon niveau débutant, je me rendais pas trop compte de la température de l’eau, mais quand je sortais pour relaxer un peu, ce n’était pas vivable! Mettons que j’aurais fait un peu plus de surf si j’avais eu l’opportunité de sortir, relaxer, sans grelotter.
Il faut faire attention aux marées et surtout, aux roches… pis s’informer! Une leçon que j’ai bien vite apprise à la fin de notre première journée à Jenness Beach. Quand j’ai mis les pieds à l’eau en début de journée, la marée était haute. La plage était donc recouverte. Quand la marée a commencé à descendre, les roches ont apparu. En prenant une vague (et en étant bien partie pour me lever 🤬), j’ai réalisé que mon surf fonçait tout droit sur une roche. Je me suis jetée à l’eau en espérant ne pas sauter sur une autre roche. Plus de peur que de mal, je m’en suis sortie avec des blessures minimes au pouce. Toutefois, comme j’étais un peu sous le choc, je n’ai pas été en mesure de retourner à l’eau cette journée-là!
Le lendemain, nous avons tout simplement changé de plage. Mon amie préférait grandement surfer à Longsand dans le Maine. À notre arrivée, je me suis assurée, avec la « shop » du coin, qu’il n’y avait pas de roches là où je surferais. Mettons qu’à partir de maintenant, je vais prendre le temps de m’informer sur le « spot » avant de commencer à surfer.
Enfin, j’ai un peu peur des requins 🦈 LOL. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai écouté « The Shallows » sur Netflix récemment, mais je dois avouer que quand il y a l’ombre d’un banc d’algues qui fonce tout droit sur moi, je me mets à paniquer en pensant que c’est un requin qui me fonce dessus. Je suppose que ce genre de peur finit par s’estomper en faisant un peu plus souvent du surf? Genre, comme la peur de prendre l’avion!
Pour conclure mon weekend de surf sur la côte Est, je dois dire que je suis un peu déçue de mes performances. J’aurais vraiment aimé me lever, question de bien terminer l’été avec un vrai beau weekend de surf. Ce sera donc partie remise.
Parce que oui, même si j’avais dit que je ne ferais plus jamais de surf si je ne me levais pas, je me promets d’y retourner l’été prochain ✌ D’ailleurs, ça donne une bonne raison d’aller se promener et de manger d’excellents lobster rolls!
On m’a dit: « Si tu vas à Baie-St-Paul, tu ne voudras peut-être pas repartir! ».
C’est sur cet air de défi que j’ai décidé d’aller visiter ce coin de notre province que je n’avais encore jamais visité 🧐
Le 3 août dernier, j’allais voir NOFX au Festivent de Lévis. Un événement marqué à mon agenda depuis belle lurette. N’ayant plus de voiture, c’était l’occasion parfaite pour me quêter un lift et ensuite, poursuivre ma route vers Baie-St-Paul avec le magnifique train de Charlevoix. Ce n’est pas arrivé! En fait, NOFX est arrivé, mais une copine, également travailleuse autonome, s’est offerte de m’accompagner dans Charlevoix… voulant essayer ça, le travail version nomade. Elle est donc venue me chercher dans le Vieux-Québec, le samedi matin, et nous avons pris la route. #MonCharlevoix, charme-moi!
Premier arrêt : L’auberge de jeunesse de La Malbaie
Ce sympa petit auberge de jeunesse du réseau Hi Canada est situé à Pointe-au-Pic. Celle qui offre une vue incomparable sur le Fleuve St-Laurent comporte plusieurs dortoirs et chambres privées, un pub proposant une liste assez exhaustive de bières de microbrasseries québécoises et un terrain digne d’une soirée en région (feu de camp, jeux de fer et de pétanque). À notre arrivée, et après avoir dégusté une première bière: la Sour French Kiss de la micro de Charlevoix, nous avons pris la voiture pour explorer. La Malbaie semblait si grande, tout semblait si éloigné…
Après (seulement) quelques minutes de voiture, nous avons découvert le « centre-ville » de Pointe-au-Pic. Un petit secteur magnifique où se multiplie les restaurants et où se trouve la gare du Train de Charlevoix. Nous avons donc opté pour un restaurant avec vue sur le Fleuve et ajouté le secteur de la gare à notre itinéraire du dimanche matin.
Au retour, l’auberge avait organisé une petite soirée musicale en compagnie de Stéphanie St-Jean, gagnante de La Voix 2016. Une soirée qui s’est terminée sur le bord du feu en compagnie de la chanteuse, de gens du coin et des trois Français débarquant de Lille qui peinaient à nous comprendre. C’était plus-que-parfait!
Deuxième arrêt : La plage municipale de Saint-Irénée
Nous avons quitté La Malbaie dimanche après-midi, après une marche dans les sentiers du Casino de Charlevoix et une guédille au poulet de Chez Chantal, pour nous rendre à Saint-Irénée. On m’avait fortement recommandé la magnifique plage du village. Nous sommes donc arrivées à la plage vers 14 h pour profiter de la journée chaude et ensoleillée. La plage est superbe, malgré qu’elle soit très rocailleuse, il y a peu de monde et l’eau est belle (mettons qu’on la compare à la plage d’Oka). Le seul bémol : l’eau est extrêmement froide. Moi qui n’y vois pas d’inconvénient habituellement, j’étais incapable d’y mettre mes pieds plus de 10 secondes. J’admire ceux et celles qui s’y sont baignés pendant une bonne partie de l’après-midi. On peut toutefois en profiter pour s’installer confortablement sur le sable et lire un livre. Il y a aussi plusieurs casse-croûtes sur place, on peut donc assouvir notre envie d’une petite molle 🍦
Troisième et dernier arrêt : Baie-St-Paul pour 4 nuits
Je vais d’abord commencer par vous parler de l’hébergement. Ici, comme à La Malbaie, nous avions opté pour une auberge de jeunesse : L’Auberge des Balcons. Elle ne fait pas partie du réseau Hi Canada, mais elle contient les mêmes merveilleux équipements : des lits superposés, une cuisine communautaire, un salon communautaire, des jeux, des VHS et… un couvre-feu. Elle est située dans le vieux couvent des Petites Franciscaines de Marie, maintenant revitalisé et devenu la Maison Mère, un endroit qui pullule de projets innovants, qui abrite un espace de co-travail (j’en parle plus bas) et qui est situé en plein coeur du centre-ville de Baie-Saint-Paul. J’avais d’ailleurs découvert cet endroit grâce à CreativeMornings Montréal. Gabrielle, Adjointe de direction et responsable des communications de Maison Mère, était venue nous en parler lors d’un événement. J’avais été charmée faut croire!
Les activités
J1. Notre première activité officielle fut la visite de l’Isle-aux-Coudres. On s’y rend grâce à un traversier gratuit qui part de Les Éboulements, un des plus beaux villages du Québec selon leur pancarte d’accueil et qui est situé à quelques minutes de Baie-Saint-Paul. L’île est toute petite. Il ne faut pas s’attendre à grand-chose avant de s’y rendre. On risque d’être déçu. Des maisons, des petits commerces, des activités de location de vélos, de paddleboard (quoique je n’aurais pas tenté l’expérience lors de notre visite) et des cours d’initiation au kitesurf. L’Isle-aux-Coudres est d’ailleurs considéré comme un des endroits de prédilection pour les amateurs de kite. Lors de notre très court passage, c’est La Fabrique de l’Isle qui a été mon gros gros coup de coeur. Un petit café-boutique qui me rappelait les petits cafés-boutiques du Mile End, mais avec le paysage de l’Isle-aux-Coudres. C’était juste wow!
J2. La deuxième journée, il pleuvait, faque nous en avons profité pour travailler. Nous avons passé la journée à La Procure (toujours plus bas pour les détails) et ensuite, nous sommes allées explorer les jardins et le boisé du Quai. À partir de la Maison Mère, on marche un mince 1.2 km et cela nous mène directement sur la plage de Baie-Saint-Paul, en plus de nous faire passer dans la ferme de l’Hôtel Germain. ALLO LES ALPAGAS! C’est en cette journée que j’ai découvert une chose… Baie-Saint-Paul, c’est très très très petit! 😂
J3. Pour notre dernière journée, nous avons opté pour un après-midi à la plage de Baie-Saint-Paul pour une petite baignade tranquille dans le fleuve (beaucoup plus chaud qu’à la plage de Saint-Irénée) et une visite au Massif de Charlevoix (parce qu’aussi grande skieuse que je suis, je ne suis jamais allée au Massif). J’avais tellement entendu parler de la vue du Fleuve que nous avons fait quelques pas sur la montagne pour trouver LA VUE! Chose faite, nous sommes retournées à Baie-Saint-Paul où nous avons terminé la soirée autour d’un feu en compagnie d’une gentille connaissance de Baie-Saint-Paul.
Trois jours d’activités, entrelacés de quelques heures de travail, qui m’ont tout de même permis de relaxer un brin.
La gastronomie Charlevoisienne
Pour notre tout premier souper, nous avons opté pour le Saint-Pub, le restaurant de la Microbrasserie de Charlevoix. Nous, qui étions arrêtées pour déguster une bière (ou deux), avons décidé de rester pour le souper. Avec le line-up continuel à l’entrée du restaurant, on s’attendait à quelque chose de très fabuleux. Finalement, c’était OK… Un pub comme les autres, quoi! Mais… La bière était dé-licieuse!
Pour notre deuxième soirée, nous avons opté pour le Mouton noir. Nous étions tombées par hasard sur ce restaurant lors de notre première marche autour de la Maison Mère. C’est la magnifique terrasse qui surplombe la rivière du Gouffre qui nous avait donné envie de l’essayer. Ça pis le boudin noir sur le menu de l’ardoise. Le Mouton noir propose une tablée un peu chère pour ceux et celles qui cherchent à voyager à petit prix, mais si vous voulez goûter la gastronomie de la région, ce resto en vaut franchement le détour.
Lors de notre avant-dernière soirée, nous étions mitigées. Plus que deux soirs pour goûter à tout ce qui se fait de mieux à Baie-Saint-Paul… Ça rend les décisions difficiles. Finalement, nous avons opté pour Le Diapason, un petit bistro alsacien situé en plein coeur de Baie-Saint-Paul. La soupe aux légumes et la flammekueche aux escargots étaient toutes les deux savoureuses. Un gros coup de coeur finalement!
Enfin, pour notre dernière soirée, nous avons décidé d’essayer un des deux restaurants de l’Hôtel Germain: Le Bercail. L’hôtel est très réputé, j’avais donc beaucoup d’attente. Même si le service n’était pas exceptionnel (je pense que notre serveur avait de la broue dans l’toupet), je dois dire que mon potage de légumes et mon tartare de boeuf étaient tous les deux à la hauteur de mes attentes. Ça finissait très bien mon séjour à Baie-Saint-Paul.
La Procure
C’est ici que j’en parle! La Procure est un espace de co-travail, situé à même la Maison Mère. Parfaitement bien aménagé, il rappelle les espaces de co-travail de Montréal.
On peut y travailler pour 5 $ la demi-journée et 10 $ la journée complète. C’est particulièrement une aubaine pour ceux et celles qui connaissent les tarifs montréalais. L’aménagement d’un espace comme celui-ci dans une ville aussi touristique que Baie-Saint-Paul, c’est loin d’être une idée saugrenue. Avec les ententes entre l’Auberge, le café (Café Mousse situé à deux escaliers de l’espace) et l’espace de co-travail, ça fait des petites semi-vacances pas si chères pour les travailleurs autonomes qui, comme moi, ont envie de tenter l’expérience de travail à distance dans un endroit charmant.
Sérieux! On en veut dans toutes les villes des espaces comme celui-ci.
Le retour à Montréal
Nous avons levé les pattes de Baie-Saint-Paul le jeudi matin à 7 h 30 dans le but d’être à Montréal en début d’après-midi. Il faisait un peu moins chaud à Baie-Saint-Paul, nous appréhendions donc les températures chaudes de la ville. Comme de fait, à notre arrivée en trafic sur la Métropolitaine, on a constaté l’ampleur: Montréal en été, c’pas beau pis c’est bin trop chaud! Ne vous détrompez pas, J’ADORE MA VILLE… Mais se promener sur les routes de Charlevoix met beaucoup de choses en perspective. C’est peut-être moi qui vieillis, j’en conviens, mais l’été à Montréal, malgré nos excellents festivals, c’est pas si agréable, point!
Non, je n’ai pas eu envie de rester à Baie-Saint-Paul, pas cet été en tout cas, mais Charlevoix m’a donné bien des idées pour préparer le prochain été.
Pour une deuxième année consécutive, trois amies et moi sommes allées flotter (sur un ananas) sur une rivière du Vermont l’instant d’un samedi après-midi. Pis croyez-moi, nous n’étions pas les seules!
L’an dernier, c’était un « excellent » article du Journal de Montréal qui nous avait informé, une amie et moi, de cet événement qui se déroulait à Richmond, au Vermont, vers la fin juillet. Ni une ni deux, nous avons invité deux amies qui ont aussitôt embarqué dans le projet: s’acheter des tubes trendy, conduire jusqu’au Vermont, acheter quelques bières et se laisser flotter… tout ça pour une bonne cause! Parce que oui, le Float-A-Palooza, activité organisée depuis 2016, a comme objectif d’amasser des fonds pour The Chill Foundation, une fondation créée par Jake et Donna Carpenter, fondateurs de Burton Snowboards, pour soutenir les jeunes athlètes.
Faque c’est quoi le Float-A-Palooza?
Un peu dans le même principe que la descente de rivière du Kayak Café, la rivière Winooski descend tranquillement vers le Lac Champlain. On n’a donc qu’à s’installer confortablement sur un tube et se laisser guider par le courant. Parfois on s’accroche avec d’autres participants pour créer une immense île flottante, parfois on se laisse aller en petits groupes pour garder une certaine intimité et surtout, pour ne pas revivre l’expérience du « Beach Club » version « floating ».
La descente du point de départ au point d’arrivée dure au total 4 h. Dans le même principe que l’activité de descente du Kayak Café, un autobus nous attend à la fin du parcours et nous ramène au stationnement où l’on nous sert de la bouffe (question d’aider ceux qui auraient besoin de dégriser avant de rembarquer sur la route).
Mais là, tu te demandes, boire de l’alcool et descendre une rivière, c’est pas un peu dangereux?
Que le niveau de l’eau soit ultra bas (comme cette année) ou normal (comme l’an dernier), tout le monde peut mettre le pied à l’eau et marcher à côté de son tube (en ayant, bien évidemment, d’excellents souliers d’eau). Les derniers 100 mètres sont plus profonds, certains allant même jusqu’à sauter d’un magnifique pont de métal. Par contre, l’événement étant organisé en partenariat avec les pompiers de la région, il y a de la sécurité sur la rivière pour nous assurer d’arriver à bon port. Reste que mon conseil c’est de boire assez modérément… Pas nécessairement pour la sécurité, mais parce que la sortie de l’eau est plutôt sketch! Mettons que c’est préférable d’avoir une grande partie de sa force physique.
Une activité à mettre dans ta to-do
Avec l’immense succès de l’événement encore cette année, j’imagine que ce sera renouvelé l’an prochain. Marquez-le à votre agenda, c’est toujours le dernier samedi du mois de juillet. En partant très tôt de Montréal, on arrive au moment de la mise à l’eau et on peut se greffer au groupe.
AH et mon dernier conseil… Toujours apporter un kit de réparation de tube sur place! Cette année, mon tube s’est percé avant le premier pit stop. Mettons que ça enlève un peu au charme quand on se laisse aller avec le courant dans un tube semi-dégonflé. Pis même si j’ai collé du gros tape noir lors du premier arrêt, je confirme qu’à la fin de la descente, mon ananas était plus que meurtri 🤷♀️🍍