Profiter de l’été à coup de pagaie

Pour moi, la liberté, c’est être sur l’eau.

Jeune, je passais une bonne partie de mon été sur un bateau. Avec ma mère et son chum qui avaient un speedboat, tantôt sur la Rivière des Prairies, tantôt sur le Fleuve St-Laurent. Avec mon père qui avait un voilier à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, si près du Lac Champlain. C’est simple, être sur l’eau c’est le bonheur! Aujourd’hui, j’ai encore la possibilité de faire du bateau avec ma mère et son chum, mais ça ne me rend pas très autonome tout ça! J’ai donc dû me trouver de nouvelles façons d’être sur l’eau, et ce, sans l’aide de personne et avec les moyens financiers que j’ai à ma disposition.

Ça implique donc une pagaie!

Revenons d’abord à l’été dernier! Je m’étais promise de faire du kayak. Je suis donc allée, lors du dernier weekend d’ouverture, au Parc de la Rivière des Mille-Îles à Laval. On y loue d’innombrables kayaks, canots et paddleboards à quiconque veut expérimenter les embarcations. Ce dernier weekend d’ouverture est en automne, plus précisément lors du weekend de l’Action de Grâce, j’avais donc pagayé en pleine pluie battante. Mais il n’était pas question que j’annule… Je m’étais fait une promesse que j’avais repoussé beaucoup trop souvent, obviously jusqu’à ce que l’été soit fini!

Faque cette année, je m’y suis prise d’avance. Bien, le plus d’avance qu’il m’était possible, car les températures chaudes sont officiellement arrivées en fin juin. Le premier weekend de juillet, je suis allée faire du kayak seule sur la Rivière des Milles-Îles. Un petit deux heures de kayak à me promener entre les îles, à déguster mon pique-nique (un sandwich acheté tout préparé chez Mamie Clafoutis Fleury) et à lire quelques passages de Dopamine, un livre écrit par Jeanne Dompierre. Il faisait chaud, c’était le début de l’incroyable canicule de juillet, mais c’était si plaisant que j’y suis retournée le lendemain en compagnie d’un ami. Cette fois-ci, on a pagayé pendant quatre bonnes heures malgré la canicule 🚣🚣‍♀️

Découvrir le paddleboard

Tous ceux qui me suivent sur Instagram l’ont probablement remarqué, j’ai délaissé mon kayak pour un nouvel accessoire nautique: le paddleboard. Le « Stand-up Paddle » ou SUP de son diminutif est une activité assez trendy depuis les dernières années. La vibe du surf en a convaincu plus d’un d’investir sur un board et partir à la quête des plus beaux lacs du Québec. Personnellement, ça fait un an que j’ai envie d’investir, mais je me suis donnée comme objectif de calculer mes locations de l’été et si ça en vaut la peine, j’en achèterai un l’été prochain. Lire ici que je m’assagis en vieillissant!

Deux fois plutôt qu’une, en compagnie d’une amie, j’ai loué un paddleboard au Parc de la Rivière des Mille-Îles et nous avons pagayé pendant quelques heures. La Rivière des Mille-Îles est intéressante, mais loin d’être optimale. Il y a beaucoup de courant et à certains endroits, l’eau est si basse que je n’étais pas super à l’aise de pagayer si près des roches. J’y conseille plus la location de kayak.

Nous avons donc décidé, cette même amie et moi, de réserver un après-midi au Kayak Café à Labelle. J’avais entendu parlé de cet endroit par d’autres amies qui avaient fait l’expérience en début d’été. Il s’agit d’un endroit où l’on peut louer des embarcations nautiques (kayak, canot et paddleboard) et descendre la rivière à coup de 8, 12 ou 24 km. Lors de notre visite, nous étions sommée de faire le parcours du 12 km, car avec la pluie, 6 pieds d’eau s’étaient accumulées, le quai du 8 km s’était décroché et la rivière descendait assez rapidement. À la fin, un autobus nous attend pour nous ramener au départ, soit au Kayak Café. Une activité que je suggère à tous, surtout que c’est à moins de deux heures de Montréal.

Enfin, l’été est loin d’être terminé. J’espère avoir encore la possibilité d’explorer de nouveaux lieux. Le prochain que j’aimerais d’ailleurs exploré: les îles de Boucherville.


Les lieux nommés dans ce texte:

Parc de la Rivière des Mille-Îles

Kayak Café

Les gens qui m’inspirent:

Ouisurf

Taiga Board / @taigaboard

@sophie.videophoto (ambassadrice Taiga Board)

Beside

Je réseaute (pas vraiment)

En tant que travailleuse autonome, il est important de me construire un réseau. Alors, aujourd’hui, je jase réseautage (ou plutôt ce que ça implique pour moi).

«Small talk et malaise 101»

D’entrée de jeu, je dois le dire, je déteste le réseautage.

C’est principalement parce que je suis une personne gênée (oui! oui!) et surtout, très mauvaise dans le «small talk». Parler de la pluie ou du beau temps me rend complètement insipide. Même si je tente de contenir mon dégoût face à cette action nécessaire au réseautage, je suis pas mal certaine que ma face en dit long sur le malaise qui se crée. Alors, dans ces conditions, il est préférable que je ne fasse pas de «small talk», donc pas de réseautage.

Reste-t-il que, pour une fille qui ne participe à aucune activité de réseautage, je m’en tire plutôt bien côté travail. #jetouchedubois

Pour être honnête, les gens qui m’engagent ou me réfèrent sont ceux qui sont devenus, au fur et à mesure de rencontres fortuites, de soirées arrosées ou d’implication bénévole telle que CreativeMornings Montréal, des ami.e.s. Mon réseau, ce sont maintenant des ami.e.s, tout simplement. Et c’est ça, la clef de mon «succès».

«Tu connais un tel de l’entreprise une telle?»

Cette question, je l’ai entendue souvent. Et aujourd’hui, je vais expliquer pourquoi je trouve difficile de répondre à cette question. Oui, je connais Jean, Ginette, Marcel et Maurice (salut les noms qui me sont venus en tête en écrivant ce texte), toutes des personnes que j’ai eu la chance de rencontrer dans des événements. Mais Jean, Ginette, Marcel et Maurice, ils sont devenus, à mes yeux, des ami.e.s, pas le président d’une entreprise X ou la directrice marketing d’une compagnie Y.

Faque, vous aurez compris que quand je me trouve dans un 5 à 7, il est bien rare que j’ajoute de nouvelles relations sur mon profil Linkedin. Je ne suis jamais là pour me vendre (je ne suis pas capable, anyway), je suis là pour avoir du plaisir et c’est tant mieux si mon plaisir se traduit en contrat professionnel.

C’est aussi parce que je me rapproche plus de l’humain que du curriculum vitae d’un individu que j’ai de la misère à créer des connexions professionnelles entre deux personnes. J’ai beaucoup de difficulté à réaliser qu’une personne X pourrait être bénéfique pour une personne Y.

Est-ce que j’ai un conseil à vous donner malgré mon incapacité à réseauter?

Oui, mais un seul : ayez du plaisir! Si vous arrivez dans un 5 à 7 avec un objectif bien établi de faire 10 connexions Linkedin et avoir des nouveaux mandats en poche, il se peut fort bien que vous n’ayez pas de plaisir… surtout si vous n’empochez pas. Pis quand vous n’avez pas de plaisir, bien ça paraît gros comme le bras pis ça donne pas envie aux gens qui sont là, par plaisir, de vous côtoyer.

Alors, voyez le réseautage comme lors de votre première journée d’école, faites-vous tout simplement des ami.e.s. Pis un jour, peut-être pas demain, peut-être pas la semaine prochaine, mais un jour, vous recevrez un courriel d’un Jean ou d’une Ginette qui a besoin de vous pis cette connexion, elle vaudra de l’or à tout jamais!

🌮

p.s. mes conseils ne sont que des conseils d’amie. Comme mentionné, je n’ai pas le talent pour faire un réseautage réussi. Il est possible de vous trouver un mentor pour vous aider. Sinon, pensez à un «wingman». Si ça fonctionne bien en «dating», ça fonctionne tout aussi bien lors de réseautage.

Mes outils de prédilection

Photo by Todd Quackenbush on Unsplash

Être travailleuse autonome, c’est apprendre par soi-même à développer son propre système de gestion du temps et des priorités. Parce qu’à part les clients qui peuvent nous mettre de la pression sur les prochains deadlines, il n’y a personne pour vous dire quoi, quand et comment faire votre travail. En étant le maître à bord, il faut savoir s’organiser pour ne rien manquer! Dans mon cas, ça a été un travail de longue haleine. Bien sûr, j’avais une certaine base d’organisation du temps où j’étais en agence, mais pour gérer ma feuille de production, j’ai dû trouver ma façon la plus optimale, celle que j’aimais tout autant remplir que regarder. Pour ça, j’ai eu besoin de quasiment 2 ans et de plusieurs outils qui sont aujourd’hui devenus mes outils de prédilection.

Trello

À l’intérieur d’une semaine de travail (et même plus), c’est probablement l’outil que j’utilise le plus! Et ce n’est pas seulement parce que je suis Trello Master pour l’équipe de CreativeMornings Montréal. Je vais être honnête, ça a été long avant que j’y adhère complètement. Je voyais très mal comment utiliser la plateforme pour organiser toutes mes tâches pour chacun de mes clients. L’idée c’est de voir tout, tout, tout dans un même tableau (pas dans des tableaux séparés). Pour moi, chaque colonne représente un client dans lequel je sépare les tâches selon les mois. Ensuite, il m’est possible d’ajouter des étiquettes: personnel (parce que oui, il faut qu’on me rappelle d’arroser mes plantes), facturation, événement, gestion de communauté, coordination, programmation, etc.). Puis, je peux ensuite ajouter, sur chaque carte, donc chaque tâche, un échéance (avec un rappel le jour précédent), une checklist (fort utile quand la tâche se divise en une multitude de tâches) et des pièces jointes. Je peux donc, comme dans une tâche intitulée Calendrier éditorial, ajouter des idées futures pour la création des publications d’un client. C’est aussi disponible sur le web, sur l’ordinateur, sur mon iPhone et sur ma Apple Watch! C’est tu pas beau ça?

 

Source: Trello

 

Hours

J’ai découvert Hours en début d’année. J’avais tendance à noter mes heures de travail sur des bouts de papier, mais on va se le dire, c’est loin, loin, loin d’être optimal. Il ne faut surtout pas perdre les bouts de papier! 😉 D’ailleurs, la gestion des heures de travail, c’est probablement la chose la plus pénible qu’on peut faire. En agence, on travaillait avec un outil qui s’appelle La Casserole. Honnêtement, c’était plus casse-pied qu’autre chose. Hours, c’est tout simple. On y entre le client, le projet et on clique sur la petite horloge. Le temps défile jusqu’à ce qu’on clique de nouveau sur la petite horloge. Le calcul des heures se fait donc automatiquement. De plus, il peut être utilisé via l’ordinateur, le iPhone et même ma Apple Watch. Ce qui fait que quand j’entre dans un meeting, je peux cliquer sur ma petite horloge en douce et calculer tout mon temps de travail. Ça reste quand même un peu désagréable de calculer tout son temps, mais il faut que je sois en mesure de voir combien de temps je passe sur chacun des dossiers.

 

Source: Hours

 

Slack

Le fameux Slack dont tout le monde parle! Slack est un outil de communication qui est, à mon avis, révolutionnaire! Surtout pour les équipes de travail qui doivent travailler à distance! Je l’utilise continuellement avec l’équipe de CreativeMornings Montréal et honnêtement, je souhaite que mes clients s’alignent vers cet outil dans un futur (le plus) rapproché (possible). Le fait est qu’avec cet outil, il n’est plus nécessaire d’utiliser les courriels. On peut créer des chaînes de conversation, converser directement dans celle-ci, ajouter des pièces jointes, épingler les messages importants et avoir une archive complète de toute la conversation. Tout se trouve à la même place et on peut inviter qui on veut à se joindre à l’équipe!

Source: Slack

 

Dans moins de 2 mois, ça va faire 2 ans que je suis à une travailleuse autonome. Si on fait un bilan ultra rapide, je m’en sors quand même assez bien! En 2018, il ne me resterait plus qu’à trouver un logiciel pour automatiser mes factures. Parce que oui, même si je m’en sors plutôt bien et sans gros mal de tête, je fais encore tout ça dans Excel.

 

 

 

Je suis accro

Je suis accro aux nouvelles expériences
Je suis accro aux nouvelles idées
Je suis accro aux nouvelles rencontres
Je suis accro à l’innovation

Je suis pas mal accro à tout ça et je crois bien que ce sont les raisons pour lesquelles Joannie Bergeron, présidente de Immersive Productions, m’a demandé d’être, encore cette année, ambassadrice de son événement: ACCRO. Et si j’ai accepté, c’est tout d’abord parce que oui, je suis accro à tout ça, mais aussi parce que je l’aime bien et que je crois pertinemment que c’est un événement qui en vaut le détour. Faque là, j’ai le mandat de vous convaincre. 🙏

Je vais donc commencer par la base. L’événement ACCRO aura lieu le 21 septembre prochain à la TOHU dès 17 h 30. C’est d’ailleurs un premier avantage, car pour cet événement, vous n’avez pas à demander congé à votre boss. 📆

Mais qu’est-ce qu’ACCRO?

ACCRO est un événement qui vous propose de vous immiscer dans un environnement créatif et innovateur. Bien plus qu’un « salon de l’événementiel », ACCRO vous permet de rencontrer en chair et en os des exposants d’ici (et d’ailleurs) et EXPÉRIMENTER ce qu’ils ont à vous offrir. En vous promenant dans le parcours interactif, vous découvrirez les dernières tendances et les nouveautés en termes de technologies, marketing et design. Application mobile, installation interactive, vidéo 360, ludification, entreprises de service, objets connectés, divertissement, aménagement d’espace, réalité virtuelle et augmentée, vous trouverez de tout pour augmenter l’intérêt de vos consommateurs lors de vos prochaines activations. Promis!

Dans la zone de réseautage, vous pourrez rencontrer plusieurs intervenants de tous les domaines, et ce, dans une ambiance décontractée. De quoi « booster » votre liste de relations Linkedin. D’ailleurs, si vous avez envie d’en apprendre un peu plus sur mes services, vous pourrez le faire directement à ACCRO. Nous aurons amplement l’occasion de nous rencontrer et de discuter face à face (parce que c’est toujours mieux que par courriel). Tous les ambassadeurs seront aussi présents pour répondre à vos questions et discuter d’éventuel partenariat.

Bien entendu, on ne peut passer à côté du bar, de la zone gourmande ainsi que de l’animation qui, si je me fis à l’an dernier, risque d’être haute-en-couleur. 👇

 

Fou! @accromtl #accromtl

Une publication partagée par Andreanne O’Bomsawin (@aobomsawin) le

Goodies, cocktails et panels (nouveauté 2017) sont d’autres éléments qui m’aideront à vous convaincre qu’ACCRO est l’événement à ne pas manquer cet automne. D’ailleurs, le coût des billets n’est pas très élevé: 59 $ + taxes en prévente (qui n’est pas encore terminée) et 52 $ par billet si vous en achetez quatre (parce que c’est tellement plus agréable de venir en équipe).

Quoi faire maintenant?

👉 Acheter vos billets sur la billeterie en ligne. 👈

Vous aimeriez en apprendre davantage sur ACCRO, il y a bien sûr un site web complet et une page Facebook (dont je fais partie de l’équipe de gestion). Vous avez des questions, contactez-moi et il me fera plaisir d’y répondre.

🙌 Vous travaillez dans le domaine du marketing, de la vente, de l’événementiel ou de la formation, vous êtes en entreprise ou en agence, peu importe, passez le mot. Envoyez mon texte par courriel à votre patron pour le convaincre d’y aller (et de vous y amener) ou partagez-le tout simplement sur vos réseaux sociaux. Il y a toujours quelqu’un à quelque part qui vous en sera reconnaissant. 🙌

 

Pourquoi organiser son travail avec un calendrier éditorial

Vous avez tout récemment commencé à apprivoiser la bête (les réseaux sociaux) et déjà, la charge de travail vous fait peur. Parce que oui, vous avez compris que gérer votre présence sur les multiples plateformes (Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, et même peut-être Snapchat) n’est pas si simple quand vous avez déjà un horaire de travail bien rempli.

Quand j’étais en agence, je me battais souvent avec le fait que le temps de gestion des réseaux sociaux n’est pas aisément quantifiable. Planifier seulement une heure par semaine pour chercher des idées et des contenus, rédiger des publications, les mettre en ligne et faire le suivi, c’est sincèrement irréalisable, surtout si l’on désire avoir une présence de qualité.

Pourquoi organiser son travail avec un calendrier éditorial

Je crois qu’il est possible d’alléger le travail de gestion de communauté quand, en amont, on organise ledit travail. C’est pourquoi je prône l’utilisation d’un calendrier éditorial – ou calendrier de publications – qui vous permettra d’assurer votre présence sur les multiples réseaux, mais aussi d’organiser votre travail sans vous arracher les cheveux à toutes les semaines.

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Exemple très bref d'un calendrier éditorial qui doit être adapté selon vos besoins et vos réseaux sociaux.

Ainsi, quand je développe une nouvelle relation avec un nouveau client, je mets en place un calendrier qui me permet d’y inscrire toutes les publications envisagées pour le prochain mois ainsi que toutes les informations que le client peut me soumettre (événement à venir, formation, lancement, etc.). J’utilise personnellement un fichier Excel qui m’est possible d’envoyer aisément à mon client par courriel. Cette façon de faire permet au client d’avoir une vue d’ensemble des publications qui seront faites dans les semaines à venir et ainsi, approuver ou non le contenu. Bien sûr, je laisse toujours place à la spontanéité, parce que c’est aussi à ça que sert l’utilisation des réseaux sociaux.

Le déploiement d’un calendrier éditorial ne se fait donc pas en quelques heures. Il faut tout d’abord le mettre en place, y insérer les informations importantes (événements, lancements, livrables, promotions, etc.) et développer les contenus pour les prochaines semaines. Bien sûr, le calendrier doit être développé selon la stratégie discutée au préalable (type de contenus, fréquence des publications, etc.).

Vous ne savez pas par où commencer, mais vous aimeriez mettre en place la gestion de vos communautés, n’hésitez pas à communiquer avec moi. Il me fera plaisir de vous aider dans le processus et de vous fournir quelques conseils.