Vive la télévision!

Malgré mon utilisation importante des réseaux sociaux [c’est mon métier], la télévision fait partie intégrante de ma vie. Ça a même déjà été mon rêve d’y travailler et la liste assez diversifiée des émissions en attente d’écoute sur mon enregistreur numérique peut en témoigner. Alors aujourd’hui, en cette Journée mondiale de la télévision, je me suis dit : pourquoi ne pas la célébrer! 🎉📺

Photo © par Ajeet Mestry sur Unsplash

C’est en 1996 que l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 novembre comme Journée mondiale de la télévision. À cette époque, cette dernière jouait un rôle dans nos vies et avait une influence croissante sur les processus de décision. Avant l’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux, c’est la télévision qui permettait au grand public d’avoir un regard sur le monde, sur les conflits, les menaces à la paix et à la sécurité internationale, ainsi que sur d’autres sujets essentiels comme les questions économiques et sociales. (Source: un.org

Et c’est vrai! Le 11 septembre 2001, pour nous montrer les images de ce qui se passait aux États-Unis et pour en discuter en classe, notre professeur avait roulé la bonne vieille télé cathodique.

Mais à l’ère du numérique, comment va la télévision?

On a tous, dans notre poche ou dans notre sacoche, un accès rapide sur le monde. De notre téléphone, on peut suivre en direct un événement qui se déroule à des milliers de kilomètres. Une notification qui ne contient que 140 petits caractères et hop, on sait ce qui se passe. C’est donc vrai qu’aujourd’hui, le téléviseur n’est plus indispensable pour s’informer. Même pour nous divertir, il n’est plus indispensable. On a accès à des milliers de films, séries et documentaires sur des applications mobiles.

Mais reste que le petit écran continue d’être un média instructif, divertissant et ma foi… encore populaire. Comme gestionnaire de communauté sur plusieurs émissions québécoises, j’ai passé mon année à engager la conversation avec des téléspectateur.trices. Je peux affirmer sans gêne qu’elles accrochent encore les gens. Vous n’avez qu’à aller faire un tour sur les réseaux sociaux de vos émissions préférées, vous constaterez que ça y jase en masse. Puis, avec la popularité d’émission comme District 31 (qui est cap-ti-van-te), ça ne trompe pas, y’a encore des créateur.trices qui nous concoctent de fabuleuses émissions.

C’est simple, même si j’ai accès à beaucoup de contenu sur Netflix, Disney+, Crave et AppleTV, la télévision restera toujours mon média pré-fé-ré. Parce qu’en plus de me divertir, elle me donne l’occasion d’apprendre, de découvrir de nouvelles personnes et de me faire réfléchir.

La télé n’est pas morte, vive la télé!


Ma petite liste

Tant qu’à consacrer un texte sur le petit écran, voici une liste d’émissions que j’ai dévorées afin que vous aussi, vous puissiez trouver du plaisir à l’écouter:

  • ⚜️ Nuit Blanche, parce que l’intrigue est captivante.
  • ⚜️ 5e rang, parce qu’enfin, on tourne dans un milieu agricole et parce que les histoires sont si absurdes qu’elles méritent toute mon attention.
  • ⚜️ Les Mecs, parce que je me bidonne (👋 la saison 2 est disponible sur TOU.TV).
  • 🇺🇸 New Amsterdam, parce que ça me donne envie de croire qu’il y a encore des médecins qui, aux États-Unis, font de la médecine pour les humains avant tout, pas pour l’argent (👋 la saison 4 joue présentement sur NBC).
  • ⚜️ Virage, parce que la santé mentale des athlètes est mise au premier plan, le jeu de Charlotte Aubin est impeccable et les textes sont justes.
  • ⚜️ Infoman, parce que.

Mon gros gros gros coup de cœur des derniers jours, seulement disponible sur l’extra de TOU.TV: ⚜️ Doute raisonnable. Cette nouvelle série de Fabienne Larouche met en scène une escouade policière qui tente de résoudre des crimes sexuels. Cette série m’a rappelé Fortier, mon émission québécoise pré-fé-rée de TOUS LES TEMPS).

Et finalement, je m’en voudrais de ne pas vous suggérer toutes les émissions sur lesquelles j’ai eu la chance de travailler cette année:

Cinq ans.

La semaine dernière, j’ai passé le cap des cinq ans comme travailleuse autonome. Je répète, CINQ ANS! Y’a de quoi célébrer un peu, non?

Cinq ans que j’ai pris la décision de travailler pour moi et juste pour moi.

Je ne vous en cacherai pas, j’ai eu des propositions pour un retour en entreprise à temps plein. Mais à ce jour, je savoure toujours le plaisir que j’ai de travailler pour moi et d’avoir éliminé l’intermédiaire entre les client.es et la gestionnaire de communauté :

Clients → Boss(coordo) → Gestionnaire de communauté

Ces intermédiaires et la communication parfois déficiente augmentaient mon niveau de stress au travail. 

Négocier directement avec les client.es et leur donner un réel résumé de ma charge de travail ; pouvoir leur dire oui quand je peux et non quand je ne peux pas ; pouvoir leur dire oui quand je veux et non quand je ne veux pas ; connaître leurs réels besoins et leurs attentes ; et surtout, pouvoir être honnête et ne pas leur faire miroiter qu’une tâche sera faite dans un délai raisonnable, quand cela m’est impossible. 

Ce n’est pas tout le monde qui peut ou qui veut être travailleur.se autonome. Je crois qu’on peut trouver un réel plaisir à travailler avec un.e patron.ne. Je crois aussi qu’il y a des environnements de travail sains, mais malheureusement, y en a encore beaucoup qui nécessitent du changement et je n’ai pas la force d’affronter ces milieux-là.

Cinq ans que je gère mon horaire… grosso modo.

On rêve pas mal tou.tes d’avoir un horaire flexible. Quand notre boss nous exige d’être assis.es à notre poste de travail dès 9 h pis que le métro est en panne depuis 30 minutes. Quand on nous oblige à assister à la réunion organisée par notre gestionnaire, un vendredi à 16 h 30. 

Et c’est vrai que c’est enviable, un horaire flexible. Par contre, je le dis souvent, ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air. Même si la boss, c’est moi, et que je peux travailler quand bon me semble, je suis restée imprégnée par ce que le monde du travail nous dicte : le « mausus » de 9 à 5.

Mes petites angoisses

Je me sens mal quand je commence ma journée à 10 et que je décide tout de même de la finir à 5. Si je prends congé un vendredi (et ce, même si la job, elle peut VRAIMENT attendre lundi) j’ai toujours cette petite roue qui tourne dans ma tête et qui me rappelle que je suis censée travailler. Alors, des fois, je compense le dimanche, parce qu’il pleut et qu’il n’y a rien de mieux à faire. Mais y’a surtout le : je n’ai pas vraiment d’horaire, alors je suis pas mal toujours au travail.

Rare sont les moments où je suis en mesure de ne pas penser au travail. Ai-je oublié de facturer un.e client.e ; ai-je oublié de faire telle tâche ; ai-je fait une faute dans telle publication ; un.e client.e vient de m’envoyer un courriel, un samedi à 20 h… qu’arrivera-t-il si je ne lui réponds que lundi matin? ; je suis en camping, y’a pas de réseau, y’a peut-être une crise à gérer sur la page Facebook d’un de mes client.es et je ne suis même pas courant, etc. 

Mais malgré toutes ces petites angoisses – qui me sont extrêmement personnelles, car j’imagine qu’il y a des gens qui vivent parfaitement bien avec leur congé du vendredi, j’ai le droit de gérer mon horaire et je peux définitivement dire non à une réunion un vendredi à 16 h 30.

Surtout, j’ai vite apprécié les trucs comme :

  • Partir une brassée de lavage ou passer la balayeuse entre deux tâches ;
  • Prendre ma douche sur l’heure du dîner ;
  • M’entraîner entre deux rencontres ;  
  • Prendre une pause pour écouter Big Brother ;

Et je suis persuadée qu’en pandémie, en mode télétravail, certaines personnes y ont aussi pris goût. Y aura-t-il une recrudescence de travailleur.ses autonomes en 2022? Je vous le souhaite!

Cinq ans (moins un an) où je peux travailler où bon me semble.

Je n’avais jamais réalisé à quel point ceci est un gros bonus, mais la pandémie me l’a claqué dans face. Je ne me suis jamais autant ennuyée des cafés et des bars où j’aimais bien finir la journée en programmant des trucs pour les réseaux sociaux (tsé, la tâche no brainer que je peux faire avec un verre de vin). Et je suis persuadée qu’on sera plusieurs travailleur.ses autonomes à squatter les cafés lors de leur réouverture. 

Cinq ans que je gère moi-même mes client.es et je stresse avec l’argent

Évidemment, c’est peut-être le point qui vous empêche de devenir travailleur.se autonome. Parce que c’est vrai qu’enlever des intermédiaires (boss, coordo, comptable, etc.), ça enlève le stress des mauvaises communications, mais ça nous oblige à faire tout le travail qu’ils effectuent… en plus de la nôtre : faire du réseautage, trouver des client.es, les signer/gérer et surtout, entretenir de bonnes relations avec celleux, leur envoyer une facture en se croisant les doigts qu’iels la paient dans un délai raisonnable. 

Mais personnellement, mon expérience est assez positive jusqu’ici, j’ai toujours eu des client.es exemplaires et je vais toucher du bois pour que ça continue ainsi.

Cinq ans (ou pour être plus honnête, trois ans) où j’apprends à vivre avec le stress de l’argent

Quand j’ai eu envie de me lancer officiellement à mon compte, la première personne à qui j’en ai parlé, c’est ma mère. Son conseil (ou disons plutôt… son avertissement) a été celui-ci : tant que tu peux payer l’hypothèque… Avoir espéré un encouragement, j’aurais été déçue. Mais reste que ça ne m’a pas empêché de me lancer et ça m’a toujours poussé à trouver des contrats, à m’assurer que j’avais assez d’argent dans mon compte pour payer mon hypothèque (et tout le tralala nécessaire). 

En cinq ans, j’ai aussi appris à gérer les gros paiements : les impôts en avril, les acomptes provisionnels en mars, juin, septembre et décembre ; et les taxes à payer en janvier, avril, juillet et octobre. Les deux premières années ont été les pires [horrible serait le terme approprié], mais ensuite, je dois le dire, on s’habitue.

Par contre, mon gros conseil ici [et c’est rare que je donne des conseils, alors profites-en!] c’est : si jamais tu souhaites te lancer à ton compte, évalue tes dettes antérieures. Parce que malgré les miennes, j’ai décidé de me lancer et c’est ce qui a été le plus gros obstacle à mon épanouissement. Et avec cette pandémie, je réalise que si je n’avais pas eu la chance de payer cette dette avant que la vie s’arrête, je ne sais ben pas ce que j’aurais fait… 

Pour finir, je sais qu’être travailleur.se autonome, ce n’est pas pour tout le monde. Mais pour moi, c’est la meilleure décision que j’ai prise. Et si jamais tu as envie de te lancer, n’hésite pas à me contacter

Je suis en vacances!!!

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Excusez mon enthousiasme, mais ceci est très agréable à dire. Ce qu’il faut comprendre c’est que mes dernières vacances, elles remontent au temps des Fêtes l’an dernier 🙂 

Bon, il me reste quand même quelques trucs sur le four (genre, quelques publications à modérer pour le spécial du réveillon de Y’a du monde à messe et des annonces pour la nouvelle saison de Deux hommes en or qui commence le 8 janvier), mais mis à part ces petits trucs, je compte bien tout fermer et relaxer au maximum pendant les vacances des Fêtes #sorrynotsorry

Une année en montagnes russes

Comme tout le monde, 2020 a été assez rocambolesque. Dès l’annonce de la fin prématurée de Deux hommes en or et le report de Y’a du monde à messe en mars, j’ai l’impression que je me suis assise dans un wagon de montagnes russes dont le tour ne se termine qu’au moment même. 

Je dois néanmoins dire que, même si d’ordinaire les montagnes russes me donnent mal au cœur, cette balade-là n’a pas été siiii pénible. D’ailleurs, même si je voulais me plaindre, je n’en ai pas vraiment le droit. De mon côté, du travail, j’en ai eu en masse, et ce, malgré le creux estival (qui m’a tout de même permis de refaire mon site web). Cette situation extraordinaire que nous avons vécue cette année m’a professionnellement permis de réaliser que malgré les creux, les mois bien occupés viennent renflouer les coffres et rééquilibrer mon anxiété 😉

Alors, ces montagnes russes, elles m’ont certes épuisé, physiquement et mentalement, mais elles m’ont permis d’entrevoir 2021 avec optimisme. Je serai donc de retour le 4 janvier, bien prête à entamer un premier trimestre déjà bien rempli avec des projets qui sont déjà confirmés pour 2021. ᕙ(•̀‿•́ )ᕗ

Entre temps, je vais profiter des vacances au maximum. Je vais lire, écouter tous les films d’Harry Potter (une tradition annuelle), écouter des séries (la saison 4 de Faits divers vient d’arriver sur TOU.TV) et faire un peu de popote pour commencer l’année avec quelques lunchs dans le congélo

Mes petites fiertés de 2020

« Pamkizgak, nd’aln8ba8dwa » ce qui signifie en langue abénakise : « Aujourd’hui, je parle abénaki ». Hé oui, hier, j’ai terminé mon premier trimestre de cours de langue abénakise et je suis plutôt fière de dire que je peux maintenant jaser dans ma langue. Bon, je ne peux pas avoir une très grande conversation, mais je peux néanmoins te dire comment je m’appelle, te donner mon âge, parler un peu de la météo et nommer les animaux lors d’une visite au Zoo de Granby. C’est un bon début pour me réapproprier cette langue sur le bord de disparaître. Non?

En 2020, je souhaitais lire davantage que l’année précédente (disons que ça se comptait sur les doigts des mains). Je me suis donc lancé le défi de lire 52 livres d’ici le 31 décembre. En mars dernier, quand la pandémie est arrivée, qu’on nous ait encabanés, je ne croyais plus pouvoir y arriver. Il faut dire qu’à ce moment-là, je lisais Sapiens (un peu intense quand ton cerveau manque de concentration). Finalement, j’en ai lu 56 🙂 Pour voir tous les livres comptabilisés dans mon défi 52, c’est sur Goodreads.

Photo © Erin McKenna sur Unsplash

J’ai refait mon site web

Photo © Danielle MacInnes sur Unsplash

Hé oui, ça le dit, j’ai décidé de refaire mon site web. Après plus de 4 ans comme pigiste, je crois qu’il était temps de renouveler le tout.

Je dois dire que je suis l’une de ces personnes qui ont un constant besoin de changement. Les personnes qui me visitent (pas souvent ces temps-ci, on en convient) savent que je change souvent mes meubles de place. Ça coûte moins cher qu’une nouvelle garde-robe et ça fait du bien à l’âme. Même que parfois, après quelques déplacements, le meuble revient à la case départ… mais son va-et-vient a suffi pour répondre à mon besoin de nouveauté. 

Plusieurs scènes d’un de mes films chouchous « Because I Said So », jouées par Diane Keaton et Mandy Moore, nous montrent que déplacer des meubles, ça peut changer le mal de place.

Bon, je ne m’égare pas plus longtemps, je suis là pour parler de mon [nouveau] site web, pas de mon salon ni de cinéma. Ce sera pour un autre texte, ça (ou pas). 

Mon site web

Dans la liste de mes priorités hebdomadaires, la gestion de mon site web est souvent portée au dernier rang. Pas que je ne considère pas ça important, mais comme toute personne à son compte, je me concentre davantage sur mes client.e.s. Mais cet été, avec la pandémie, les contrats se faisaient plus rares et j’avais un peu plus de temps libre. Ça a donc été un projet… qui s’est évidemment éternisé (oui, la business a repris pas pire cet automne) ¯\_(ツ)_/¯

C’est donc avec fierté que je mets aujourd’hui en ligne mon nouveau site web [avec autant d’imperfections que l’ancien]. Et ça ne me gêne pas de le dire : je fais ça moi-même, je ne vends pas le service de création de sites web [Dieu merci pour mes client.e.s] donc la seule utilité de mon site, c’est de pouvoir montrer que je propose des services en communication et que parfois, je placote sur mon blogue. N’hésitez donc pas à le partager à votre réseau. Qui sait si quelqu’un n’aurait pas besoin de moi 😉

D’ailleurs, ce qui a été long depuis août (oui, c’est en août que j’ai commencé la refonte de 4 pages…), c’est de tout transférer mes textes de Rue St-Vallier (mon blogue) sur ce site web.

Rue St-Vallier n’existera plus

J’ai décidé que ça suffisait. Pendant le confinement, l’envie d’écrire n’était pas au rendez-vous. Depuis grosso modo un an, j’ai écrit un total de 3 textes sur mon blogue. Ce n’est pas génial pour garder un certain lectorat, mais c’est surtout cher payé pour pas grand-chose. Parce que oui, un site web, ça coûte de l’argent!

J’ai donc décidé de ne pas renouveler mon nom de domaine (résident.e.s de la rue St-Vallier, je le mets à votre disposition) et de me départir de mon hébergement. J’épargne donc une centaine de piasses annuellement. Ce n’est pas rien!

Mais il n’est pas dit que je n’écrirai plus. J’ai plutôt décidé de le faire via ce site web. Pendant la pandémie, j’ai réfléchi. Même si au départ, je ne voulais pas mélanger ma vie professionnelle à ma vie personnelle, j’ai toujours prôné l’authenticité (ew… ce mot galvaudé). Alors, pourquoi écrire sur un autre site web? Parce qu’anyway, « What you read is what you get! » ¯\_(ツ)_/¯

Merci d’avoir pris le temps de me lire. Parce que si tu as lu ce texte jusqu’ici, tu es vraiment une personne en or. J’en profite donc pour te dire que si tu ne l’as pas encore fait, abonne-toi à ma page Facebook professionnelle. Je promets que plus il y aura d’abonné.e.s, plus la priorité de l’alimenter grimpera dans les premiers rangs de ma gestion hebdomadaire 😉

Sur ce, je vous dis: à une prochaine fois! (。◕‿◕。)

Retour sur C2 Montréal 2019

La semaine dernière, c’était C2 Montréal. Et aujourd’hui, je n’ai plus de voix. Un petit retour sur ma participation à cet événement ultra prisé de Montréal.

Chaque année, depuis 2016, j’ai le privilège de participer à C2 Montréal. Mon client, le Parcours Innovation PME Montréal, une initiative de la Ville de Montréal qui soutient les PME en croissance, y amène 40 entrepreneur.e.s. Pendant ces trois jours, je me promène et je documente toutes les activités qui sont organisées dans le cadre de ce parcours afin d’en faire la promotion sur leurs réseaux sociaux, et en échange, j’ai un accès complet à l’événement.

Chaque année, depuis 2016, je profite donc de C2 Montréal avec plaisir (et appréhension). Parce que contrairement aux participant.e.s qui ont payé leur billet, j’ai un horaire de travail assez chargé qui ne me permet pas de tout voir.

Par contre, cette année, dans mes quelques temps libres, j’ai eu la chance d’assister à une conférence sur l’alimentation de demain.

Dans le cadre de cette conférence, des entrepreneur.e.s venaient présenter des initiatives qui permettraient (à nous, mais aussi aux gouvernements) de prendre conscience des effets de ce que nous mangeons sur notre environnement.

Mon coup de cœur : Teo & Victor, deux jeunes de Stockholm qui souhaitent développer une application « Calculate your plates » qui, avec une seule photo, vous permet de calculer le nombre d’émission de CO2 qui s’émane de votre assiette. Une application que je compte bien me procurer si elle voit le jour! 😇

Et puis, parce qu’on parle d’alimentation, j’aimerais dire un gros bravo à C2 Montréal pour leur amélioration dans l’offre végétarienne

Cette année, afin d’être en lien avec leur thématique « Demain », C2 Montréal avait banni toute viande rouge ou porcine sur le site de l’événement. Les « foodtrucks » et la compagnie de traiteur devaient se conformer. Ça laissait donc plus de place sur les menus pour du tofu ou du tempeh. 🙏

Qui dit C2 Montréal dit look qui sort de notre ordinaire

« Qui dit gens d’affaires dit en général look classique. Complet, tailleur, rien qui détonne. Or, certains chefs d’entreprises osent des tenues plus originales. À l’évènement C2 Montréal, qui a eu lieu cette semaine dans la métropole, le style semble même être devenu une stratégie d’affaires, un moyen de favoriser le réseautage. » – Martin Tremblay, La Presse

De mon côté, chaque année, dans les semaines qui précèdent l’événement, je prends le temps de magasiner pour dénicher de nouveaux morceaux de linge. C’est le moment idéal pour refaire ma garde-robe et acheter quelques looks estivaux.

Mais cette année, parce que la thématique était DEMAIN, parce que je souhaite réduire mon empreinte écologique, je me suis mis une contrainte : aucun nouveau vêtement, que du seconde main. J’ai donc visité le Village des Valeurs à quelques reprises pour dénicher des vêtements qui s’agenceraient bien avec ceux déjà disponibles dans ma garde-robe.

Aussi difficile ça semble être, je suis plutôt fière de ma décision. En plus, je me suis trouvé plusieurs autres morceaux pour combler ma garde-robe estivale.

Enfin, nouveau lieu, différente perspective

Je ne pouvais pas terminer ce texte sans jaser du nouveau lieu. Cette année, C2 Montréal a déménagé l’événement dans les Studios Grande, au fin fond de Pointe-Saint-Charles. Pour une fille d’Ahuntsic, c’est un bon 10 $ supplémentaire de taxi ou un gros mal de tête de transport en commun. Malgré tout, l’événement a su détonner comme elle sait si bien le faire.

Mes deux petits hics (de fille qui compare aux années antérieures) : la terrasse est franchement moins invitante que celle de l’Arsenal (avec sa vue sur le canal Lachine) et les loges intérieures sont moins accessibles, plus corporatives et elles baignent dans un environnement où la lumière extérieure n’est définitivement pas présente (alors on repassera pour des belles photos que je dois faire avec mon iPhone pour mon client).

Je crois toutefois que nous arrivons à une nouvelle ère de C2 Montréal qui s’adressera aux grand.e.s entrepreneur.e.s qui ont les moyens de changer le monde. Pis ce n’est pas une mauvaise chose!

3 ans et encore là

Photo © par Erik Brolin sur Unsplash

Au moment d’écrire les premières lignes de ce texte, je suis assise dans un café de la rue Marie-Anne, un mardi après-midi avant une rencontre avec une cliente. J’ai profité d’une accalmie dans mes semaines un peu trop chargées pour préparer une publication sur ma page Facebook professionnelle, question de faire voir ce que je fais à des clients potentiels. BON! À ma famille et mes ami.e.s, quoi!

Ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit quelque chose sur ma page. Pourtant, l’année s’était bien entamée, j’avais pris un bon rythme, mais la venue d’un mandat assez gros avec TV5 a changé un peu la donne. Mon inaction m’a même fait oublier un truc important à souligner.

Le 14 mars, ça a fait 3 ans que je suis à mon compte 🎉

C’est bien vrai! Le 11 mars 2016, j’ai quitté mon emploi en agence et le lundi 14 mars 2016, je commençais déjà à accumuler les mandats. Bon, je vous rassure, ça ne se bousculait pas aux portes, mais pour être franchement honnête, je dois dire que je m’en tire plutôt bien.

J’aimerais pouvoir dire que ça n’a pas été facile, que j’ai vécu embûche par-dessus embûche, que je suis tombée et que je me suis relevée encore plus grande et plus forte (l’échec est bin à la mode ces temps-ci), mais ce serait faux.

Je ne me pète pas les bretelles, loin de là, parce qu’il faut le dire, être à son compte, ce n’est pas toujours parfait.

À commencer par le fait que ce n’est pas toujours super le fun de jaser avec son chat, à défaut de ne pas avoir des collègues de travail avec qui jaser de mes petits drames personnels. Et j’ai essayé le coworking, mais je suis bien trop radin pour me payer un bureau à 250 $ par mois quand j’en ai un qui est gratuit, à la maison. D’ailleurs, peut-on jaser du prix des espaces de coworking

Puis, il y a les finances. Celles que je n’ai pas encore été capable de planifier. Quand les impôts ont cogné à ma porte la première année, bin j’ai fait un peu l’saut. Depuis, je me suis habituée (à avoir du mal à dormir quand les acomptes provisionnels approchent). Il paraît que quand on passe le cap des 3 ans, ça devient plus facile (bon, ça, c’est moi qui le dis, ça me motive).

Enfin, il y a les questions, conseils, commentaires, name it! Pourquoi tu n’engages pas un employé? Pourquoi tu ne t’associes pas? Pourquoi ne prends-tu pas une stagiaire? Qu’est-ce que tu comptes faire de tout ça? Combien d’heures par semaine fais-tu? Combien de mandats as-tu? Où te vois-tu dans 1, 5, 10, 20 ans?

Perso, je me vois faire un potager et vivre de mes légumes, mais il paraît que ça ne fait pas bin bin entrepreneure de répondre ça.

Même si je le voulais, même si ça fait 3 ans, je n’ai pas de réponses à toutes ces questions. Je ne me sens même pas à l’aise de donner des conseils à ceux qui se lancent.

Parce qu’après 3 ans à mon compte, ce n’est pas au niveau professionnel que j’en ai appris, c’est plus au niveau personnel

Je ne me connaissais pas très bien avant de me lancer à mon compte. Bon, je savais que j’étais travaillante, fonceuse, efficace et que je n’aimais pas trop me lever avant le lever du soleil. Des qualités qui m’ont bien sûr aidé.

Mais c’est mon sens de l’organisation qui est la clé de mon « succès ». Au point tel que ça m’a pris un peu plus d’un an avant de réaliser que je pouvais avoir un horaire flexible, me lever après le lever du soleil, travailler le soir, la nuit, le weekend, à distance, prendre soin de moi et m’entraîner en plein milieu de la journée. Et même si j’ai encore de la misère à l’admettre (ce trait de caractère m’agace royalement), il faut dire que sans lui, je n’y serais jamais arrivée.

Du moins, il y aurait peut-être eu quelques échecs à raconter. Pis c’est vrai que des échecs, c’est nice pour le storytelling, que quand on n’en a pas vécu, c’est peut-être parce qu’on n’ose pas assez, mais pour le moment, je ne me plains pas. À ce jour, je suis pas mal occupée et j’ai des mandats engageants qui sont cannés jusqu’à la fin de l’année.

Je finirais ce texte en disant que, dans ma vie, j’ai pris beaucoup de décisions que je regrette, mais me lancer à mon compte, le 14 mars 2016, ne fait pas partie de celles-là! 

p.s. Le plus funny, c’est que depuis ma sortie d’université, travailler pour moi est la plus longue expérience de travail que j’ai à mon CV.

Créer une communauté et faire vivre un événement 365 jours par année

Le 27 septembre dernier, j’étais invitée à animer un « Truc & Astuces » sur les médias sociaux lors de l’événement ACCRO. Le sujet « Comment créer une communauté et faire vivre un événement 365 jours par année » était assez ambitieux, mais nécessaire pour les organisateurs d’événements qui souhaitent améliorer leur présence sur les plateformes sociales.

Je me permets donc de faire un résumé de cette présentation sur ce blogue afin de vous aider dans la mise en place d’une stratégie médias sociaux pour votre événement, votre PME ou votre organisation. N’hésitez pas à communiquer avec moi pour toute demande de services en stratégie, en création de contenu ou en gestion de vos médias sociaux : info@andreanneobomsawin.com.

Les cinq mots-clés pour créer une communauté vivante sur vos réseaux sociaux

1. Objectif

L’objectif, c’est la base de la base de la base… et le mettre par écrit est nécessaire, voire primordiale, avant d’entamer tout travail sur les médias sociaux. En identifiant pourquoi vous souhaitez avoir une présence sur les médias sociaux, vous pourrez mettre en place une ligne éditoriale, un axe de communication et des exemples de contenus sur lesquels vous pourrez ensuite plancher.

De plus, un objectif clair permettra à votre équipe de garder le focus, surtout si la gestion des médias sociaux est effectuée par plusieurs personnes.

Les objectifs en événementiel

Pour que votre événement soit rentable, vous devez vendre X billets. Vous pensez donc aux médias sociaux pour faire la promotion de votre événement et vendre tous vos billets. Votre objectif se traduit donc par la vente de billets plutôt qu’en création d’une communauté. Et c’est parfaitement normal, votre objectif d’affaires est de vendre des billets. Par contre, pensez à votre propre utilisation des médias sociaux. Est-ce que vous vous abonneriez à une communauté qui, par sa ligne éditoriale et son axe de communication, n’a qu’un seul but, vous vendre des billets pour assurer la réussite de son événement? La réponse est probablement non.

Pour créer une communauté, il faut mettre de côté ses objectifs d’affaires et penser « communauté ». Il faut penser à devenir une référence dans votre domaine. Il faut penser à intéresser vos abonné.e.s en fonction de ce qu’ils recherchent, du pourquoi ils se sont abonnés à votre média social. La vente de billets doit devenir un objectif secondaire qui, par la réussite de votre communauté, deviendra plus facile année après année.

2. Contenu

Après avoir confirmé votre objectif, il est temps de se plancher sur la création des contenus. Sortez d’abord tous les contenus que vous avez en votre possession (photos et vidéos des événements antérieurs, design, etc.). Faites ensuite une liste de tous les contenus qui devront être créés (affiches, bannières, photos, vidéos, articles blogue, etc.) et commencez la production. Bien sûr, il n’est pas nécessaire de développer la totalité des contenus qui se retrouveront sur vos médias sociaux pour les prochains mois, mais assurez-vous tout de même de combler les trois prochaines semaines après le lancement. Ça vous donnera le temps de créer de nouveaux contenus en fonction de la réponse de la communauté.

3. Ressources

Après avoir déterminé votre objectif et vos contenus (grosso modo), déterminez quelles sont les ressources disponibles pour vous aider dans la mise en place de la stratégie et la création des contenus. Parce que même s’il est possible de programmer une grande partie de vos publications, ça vous prend des ressources pour créer le contenu, « monitorer » vos réseaux sociaux, répondre aux commentaires, interagir avec la communauté et surtout, gérer les publicités.

4. Temps

Vous avez assez de ressources pour vous aider à mettre en place votre stratégie? Déterminez maintenant le temps qu’ils pourront investir dans la gestion de votre communauté. La gestion de médias sociaux est un emploi en soit et ne doit pas être considérée comme une tâche parmi tant d’autres sur la liste de tâches d’un employé. Le temps, tout comme les ressources, qui sera accordé est un facteur important pour le succès de votre communauté. Si vous avez peu de temps, il vous faudra réfléchir de nouveau à votre objectif, à vos contenus et surtout, à l’importance que vous accordez à cette communauté.

5. Argent

J’aime bien le rappeler, les réseaux sociaux en 2018, ce n’est plus gratuit! Pour assurer votre visibilité, il faut débloquer un budget que vous pourrez utiliser pour la publicité.

Grâce à la publicité, on peut faire beaucoup plus. Vous souhaitez utiliser la publicité pour vous aider à vendre des billets? C’est possible et surtout, ça n’agacera pas les membres de votre communauté. Vous souhaitez parler à une audience particulière? C’est possible avec le ciblage personnalisé.

Pour conclure, créer une communauté, ce n’est pas chose facile et la recette parfaite n’existe pas. Par contre, notez tout de même que sans les ingrédients précédents : un objectif claire, des contenus appropriés, une (ou des) ressource disponible, du temps précis à y consacrer et de l’argent, vous aurez de la difficulté à vous démarquer.

Summer of ’18

Oh, when I look back now
That summer seemed to last forever
And if I had the choice
Yeah, I’d always wanna be there
Those were the best days of my life

Je ne suis pas une grand fan de Bryan Adams, mais les paroles de « Summer of 69 » résume parfaitement bien mon « Summer of ’18 » 🎶

C’est donc avec un mélange de bonheur et de tristesse que je dis au revoir à l’été 2018!

Du bonheur, parce que j’aime beaucoup l’automne, les lattés à la citrouille, les couleurs, ma fête (dans moins d’un mois) pis les températures fraîches lors de randonnées en montagne 🍂🍁🎃

De la tristesse, parce que cet été a été exceptionnel af. Pis je ne fais pas référence à la température qui, bien évidemment, y a été pour quelque chose, mais plutôt à tout ce que j’ai eu la chance de voir, faire et accomplir depuis le mois de juin ☀🌊🏄‍♀️🚣‍♀️🍍

Qu’on parle des soirées à Aire Commune en compagnie des collègues de travail et de CreativeMornings ; de la Fête nationale avec Alex Nevsky à Terrebonne ; des journées en paddleboard et en kayak sur les plus belles rivières du Québec ; de ma sortie à Burlington avec les filles pour flotter sur la rivière Winooski à l’occasion du Float-a-Palooza ; du camping à Oka, à Zec Lavigne et à Hampton, dans le New Hampshire ; une virée dans Charlevoix en mode semi-vacances, semi-travail ; des spectacles de NOFX à Lévis et de Music4Cancer à Sainte-Thérèse ; du surf (ou une tentative de faire du surf) dans le New Hampshire et le Maine ; et le CreativeMornings Summit à Rock Hill, dans l’État de New York, qui m’a permis de rencontrer des gens ultra passionnés et des entrepreneurs ultra motivants.

’18, mieux que ’16 & ’17

Les étés 2016 et 2017 ont été plutôt tristes : un été complet à jouer au fantôme 👻 dans une relation de couple malsaine et l’été suivant, à pleurer ma peine de cette relation qui se vouait à un échec total dès son tout début.

Faque même si j’ai dû passer mes vendredis soirs, seule, devant ma télé, à live tweeter pendant Y’a du monde à messe au nom des Productions Bazzo Bazzo Inc., bin en 2018, j’ai décidé d’en profiter au maximum chaque instant qu’il m’était possible… Pis, god que je ne suis pas déçue!

Hello aux weekends de pluie

Et  à compter d’aujourd’hui, j’avoue que je vais relaxer un peu. Tout d’abord parce que cet été a été intense sur mon compte en banque (j’ai zéro calculé les dépenses), mais aussi parce que je suis fatiguée af. Je prendrais donc quelques weekends de pluie pour m’écraser devant mon ordinateur à streamer la nouvelle saison de Shameless.

Profiter de l’été à coup de pagaie

Pour moi, la liberté, c’est être sur l’eau.

Jeune, je passais une bonne partie de mon été sur un bateau. Avec ma mère et son chum qui avaient un speedboat, tantôt sur la Rivière des Prairies, tantôt sur le Fleuve St-Laurent. Avec mon père qui avait un voilier à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, si près du Lac Champlain. C’est simple, être sur l’eau c’est le bonheur! Aujourd’hui, j’ai encore la possibilité de faire du bateau avec ma mère et son chum, mais ça ne me rend pas très autonome tout ça! J’ai donc dû me trouver de nouvelles façons d’être sur l’eau, et ce, sans l’aide de personne et avec les moyens financiers que j’ai à ma disposition.

Ça implique donc une pagaie!

Revenons d’abord à l’été dernier! Je m’étais promise de faire du kayak. Je suis donc allée, lors du dernier weekend d’ouverture, au Parc de la Rivière des Mille-Îles à Laval. On y loue d’innombrables kayaks, canots et paddleboards à quiconque veut expérimenter les embarcations. Ce dernier weekend d’ouverture est en automne, plus précisément lors du weekend de l’Action de Grâce, j’avais donc pagayé en pleine pluie battante. Mais il n’était pas question que j’annule… Je m’étais fait une promesse que j’avais repoussé beaucoup trop souvent, obviously jusqu’à ce que l’été soit fini!

Faque cette année, je m’y suis prise d’avance. Bien, le plus d’avance qu’il m’était possible, car les températures chaudes sont officiellement arrivées en fin juin. Le premier weekend de juillet, je suis allée faire du kayak seule sur la Rivière des Milles-Îles. Un petit deux heures de kayak à me promener entre les îles, à déguster mon pique-nique (un sandwich acheté tout préparé chez Mamie Clafoutis Fleury) et à lire quelques passages de Dopamine, un livre écrit par Jeanne Dompierre. Il faisait chaud, c’était le début de l’incroyable canicule de juillet, mais c’était si plaisant que j’y suis retournée le lendemain en compagnie d’un ami. Cette fois-ci, on a pagayé pendant quatre bonnes heures malgré la canicule 🚣🚣‍♀️

Découvrir le paddleboard

Tous ceux qui me suivent sur Instagram l’ont probablement remarqué, j’ai délaissé mon kayak pour un nouvel accessoire nautique: le paddleboard. Le « Stand-up Paddle » ou SUP de son diminutif est une activité assez trendy depuis les dernières années. La vibe du surf en a convaincu plus d’un d’investir sur un board et partir à la quête des plus beaux lacs du Québec. Personnellement, ça fait un an que j’ai envie d’investir, mais je me suis donnée comme objectif de calculer mes locations de l’été et si ça en vaut la peine, j’en achèterai un l’été prochain. Lire ici que je m’assagis en vieillissant!

Deux fois plutôt qu’une, en compagnie d’une amie, j’ai loué un paddleboard au Parc de la Rivière des Mille-Îles et nous avons pagayé pendant quelques heures. La Rivière des Mille-Îles est intéressante, mais loin d’être optimale. Il y a beaucoup de courant et à certains endroits, l’eau est si basse que je n’étais pas super à l’aise de pagayer si près des roches. J’y conseille plus la location de kayak.

Nous avons donc décidé, cette même amie et moi, de réserver un après-midi au Kayak Café à Labelle. J’avais entendu parlé de cet endroit par d’autres amies qui avaient fait l’expérience en début d’été. Il s’agit d’un endroit où l’on peut louer des embarcations nautiques (kayak, canot et paddleboard) et descendre la rivière à coup de 8, 12 ou 24 km. Lors de notre visite, nous étions sommée de faire le parcours du 12 km, car avec la pluie, 6 pieds d’eau s’étaient accumulées, le quai du 8 km s’était décroché et la rivière descendait assez rapidement. À la fin, un autobus nous attend pour nous ramener au départ, soit au Kayak Café. Une activité que je suggère à tous, surtout que c’est à moins de deux heures de Montréal.

Enfin, l’été est loin d’être terminé. J’espère avoir encore la possibilité d’explorer de nouveaux lieux. Le prochain que j’aimerais d’ailleurs exploré: les îles de Boucherville.


Les lieux nommés dans ce texte:

Parc de la Rivière des Mille-Îles

Kayak Café

Les gens qui m’inspirent:

Ouisurf

Taiga Board / @taigaboard

@sophie.videophoto (ambassadrice Taiga Board)

Beside

Je réseaute (pas vraiment)

En tant que travailleuse autonome, il est important de me construire un réseau. Alors, aujourd’hui, je jase réseautage (ou plutôt ce que ça implique pour moi).

«Small talk et malaise 101»

D’entrée de jeu, je dois le dire, je déteste le réseautage.

C’est principalement parce que je suis une personne gênée (oui! oui!) et surtout, très mauvaise dans le «small talk». Parler de la pluie ou du beau temps me rend complètement insipide. Même si je tente de contenir mon dégoût face à cette action nécessaire au réseautage, je suis pas mal certaine que ma face en dit long sur le malaise qui se crée. Alors, dans ces conditions, il est préférable que je ne fasse pas de «small talk», donc pas de réseautage.

Reste-t-il que, pour une fille qui ne participe à aucune activité de réseautage, je m’en tire plutôt bien côté travail. #jetouchedubois

Pour être honnête, les gens qui m’engagent ou me réfèrent sont ceux qui sont devenus, au fur et à mesure de rencontres fortuites, de soirées arrosées ou d’implication bénévole telle que CreativeMornings Montréal, des ami.e.s. Mon réseau, ce sont maintenant des ami.e.s, tout simplement. Et c’est ça, la clef de mon «succès».

«Tu connais un tel de l’entreprise une telle?»

Cette question, je l’ai entendue souvent. Et aujourd’hui, je vais expliquer pourquoi je trouve difficile de répondre à cette question. Oui, je connais Jean, Ginette, Marcel et Maurice (salut les noms qui me sont venus en tête en écrivant ce texte), toutes des personnes que j’ai eu la chance de rencontrer dans des événements. Mais Jean, Ginette, Marcel et Maurice, ils sont devenus, à mes yeux, des ami.e.s, pas le président d’une entreprise X ou la directrice marketing d’une compagnie Y.

Faque, vous aurez compris que quand je me trouve dans un 5 à 7, il est bien rare que j’ajoute de nouvelles relations sur mon profil Linkedin. Je ne suis jamais là pour me vendre (je ne suis pas capable, anyway), je suis là pour avoir du plaisir et c’est tant mieux si mon plaisir se traduit en contrat professionnel.

C’est aussi parce que je me rapproche plus de l’humain que du curriculum vitae d’un individu que j’ai de la misère à créer des connexions professionnelles entre deux personnes. J’ai beaucoup de difficulté à réaliser qu’une personne X pourrait être bénéfique pour une personne Y.

Est-ce que j’ai un conseil à vous donner malgré mon incapacité à réseauter?

Oui, mais un seul : ayez du plaisir! Si vous arrivez dans un 5 à 7 avec un objectif bien établi de faire 10 connexions Linkedin et avoir des nouveaux mandats en poche, il se peut fort bien que vous n’ayez pas de plaisir… surtout si vous n’empochez pas. Pis quand vous n’avez pas de plaisir, bien ça paraît gros comme le bras pis ça donne pas envie aux gens qui sont là, par plaisir, de vous côtoyer.

Alors, voyez le réseautage comme lors de votre première journée d’école, faites-vous tout simplement des ami.e.s. Pis un jour, peut-être pas demain, peut-être pas la semaine prochaine, mais un jour, vous recevrez un courriel d’un Jean ou d’une Ginette qui a besoin de vous pis cette connexion, elle vaudra de l’or à tout jamais!

🌮

p.s. mes conseils ne sont que des conseils d’amie. Comme mentionné, je n’ai pas le talent pour faire un réseautage réussi. Il est possible de vous trouver un mentor pour vous aider. Sinon, pensez à un «wingman». Si ça fonctionne bien en «dating», ça fonctionne tout aussi bien lors de réseautage.

Mes outils de prédilection

Photo by Todd Quackenbush on Unsplash

Être travailleuse autonome, c’est apprendre par soi-même à développer son propre système de gestion du temps et des priorités. Parce qu’à part les clients qui peuvent nous mettre de la pression sur les prochains deadlines, il n’y a personne pour vous dire quoi, quand et comment faire votre travail. En étant le maître à bord, il faut savoir s’organiser pour ne rien manquer! Dans mon cas, ça a été un travail de longue haleine. Bien sûr, j’avais une certaine base d’organisation du temps où j’étais en agence, mais pour gérer ma feuille de production, j’ai dû trouver ma façon la plus optimale, celle que j’aimais tout autant remplir que regarder. Pour ça, j’ai eu besoin de quasiment 2 ans et de plusieurs outils qui sont aujourd’hui devenus mes outils de prédilection.

Trello

À l’intérieur d’une semaine de travail (et même plus), c’est probablement l’outil que j’utilise le plus! Et ce n’est pas seulement parce que je suis Trello Master pour l’équipe de CreativeMornings Montréal. Je vais être honnête, ça a été long avant que j’y adhère complètement. Je voyais très mal comment utiliser la plateforme pour organiser toutes mes tâches pour chacun de mes clients. L’idée c’est de voir tout, tout, tout dans un même tableau (pas dans des tableaux séparés). Pour moi, chaque colonne représente un client dans lequel je sépare les tâches selon les mois. Ensuite, il m’est possible d’ajouter des étiquettes: personnel (parce que oui, il faut qu’on me rappelle d’arroser mes plantes), facturation, événement, gestion de communauté, coordination, programmation, etc.). Puis, je peux ensuite ajouter, sur chaque carte, donc chaque tâche, un échéance (avec un rappel le jour précédent), une checklist (fort utile quand la tâche se divise en une multitude de tâches) et des pièces jointes. Je peux donc, comme dans une tâche intitulée Calendrier éditorial, ajouter des idées futures pour la création des publications d’un client. C’est aussi disponible sur le web, sur l’ordinateur, sur mon iPhone et sur ma Apple Watch! C’est tu pas beau ça?

 

Source: Trello

 

Hours

J’ai découvert Hours en début d’année. J’avais tendance à noter mes heures de travail sur des bouts de papier, mais on va se le dire, c’est loin, loin, loin d’être optimal. Il ne faut surtout pas perdre les bouts de papier! 😉 D’ailleurs, la gestion des heures de travail, c’est probablement la chose la plus pénible qu’on peut faire. En agence, on travaillait avec un outil qui s’appelle La Casserole. Honnêtement, c’était plus casse-pied qu’autre chose. Hours, c’est tout simple. On y entre le client, le projet et on clique sur la petite horloge. Le temps défile jusqu’à ce qu’on clique de nouveau sur la petite horloge. Le calcul des heures se fait donc automatiquement. De plus, il peut être utilisé via l’ordinateur, le iPhone et même ma Apple Watch. Ce qui fait que quand j’entre dans un meeting, je peux cliquer sur ma petite horloge en douce et calculer tout mon temps de travail. Ça reste quand même un peu désagréable de calculer tout son temps, mais il faut que je sois en mesure de voir combien de temps je passe sur chacun des dossiers.

 

Source: Hours

 

Slack

Le fameux Slack dont tout le monde parle! Slack est un outil de communication qui est, à mon avis, révolutionnaire! Surtout pour les équipes de travail qui doivent travailler à distance! Je l’utilise continuellement avec l’équipe de CreativeMornings Montréal et honnêtement, je souhaite que mes clients s’alignent vers cet outil dans un futur (le plus) rapproché (possible). Le fait est qu’avec cet outil, il n’est plus nécessaire d’utiliser les courriels. On peut créer des chaînes de conversation, converser directement dans celle-ci, ajouter des pièces jointes, épingler les messages importants et avoir une archive complète de toute la conversation. Tout se trouve à la même place et on peut inviter qui on veut à se joindre à l’équipe!

Source: Slack

 

Dans moins de 2 mois, ça va faire 2 ans que je suis à une travailleuse autonome. Si on fait un bilan ultra rapide, je m’en sors quand même assez bien! En 2018, il ne me resterait plus qu’à trouver un logiciel pour automatiser mes factures. Parce que oui, même si je m’en sors plutôt bien et sans gros mal de tête, je fais encore tout ça dans Excel.

 

 

 

Je suis accro

Je suis accro aux nouvelles expériences
Je suis accro aux nouvelles idées
Je suis accro aux nouvelles rencontres
Je suis accro à l’innovation

Je suis pas mal accro à tout ça et je crois bien que ce sont les raisons pour lesquelles Joannie Bergeron, présidente de Immersive Productions, m’a demandé d’être, encore cette année, ambassadrice de son événement: ACCRO. Et si j’ai accepté, c’est tout d’abord parce que oui, je suis accro à tout ça, mais aussi parce que je l’aime bien et que je crois pertinemment que c’est un événement qui en vaut le détour. Faque là, j’ai le mandat de vous convaincre. 🙏

Je vais donc commencer par la base. L’événement ACCRO aura lieu le 21 septembre prochain à la TOHU dès 17 h 30. C’est d’ailleurs un premier avantage, car pour cet événement, vous n’avez pas à demander congé à votre boss. 📆

Mais qu’est-ce qu’ACCRO?

ACCRO est un événement qui vous propose de vous immiscer dans un environnement créatif et innovateur. Bien plus qu’un « salon de l’événementiel », ACCRO vous permet de rencontrer en chair et en os des exposants d’ici (et d’ailleurs) et EXPÉRIMENTER ce qu’ils ont à vous offrir. En vous promenant dans le parcours interactif, vous découvrirez les dernières tendances et les nouveautés en termes de technologies, marketing et design. Application mobile, installation interactive, vidéo 360, ludification, entreprises de service, objets connectés, divertissement, aménagement d’espace, réalité virtuelle et augmentée, vous trouverez de tout pour augmenter l’intérêt de vos consommateurs lors de vos prochaines activations. Promis!

Dans la zone de réseautage, vous pourrez rencontrer plusieurs intervenants de tous les domaines, et ce, dans une ambiance décontractée. De quoi « booster » votre liste de relations Linkedin. D’ailleurs, si vous avez envie d’en apprendre un peu plus sur mes services, vous pourrez le faire directement à ACCRO. Nous aurons amplement l’occasion de nous rencontrer et de discuter face à face (parce que c’est toujours mieux que par courriel). Tous les ambassadeurs seront aussi présents pour répondre à vos questions et discuter d’éventuel partenariat.

Bien entendu, on ne peut passer à côté du bar, de la zone gourmande ainsi que de l’animation qui, si je me fis à l’an dernier, risque d’être haute-en-couleur. 👇

 

Fou! @accromtl #accromtl

Une publication partagée par Andreanne O’Bomsawin (@aobomsawin) le

Goodies, cocktails et panels (nouveauté 2017) sont d’autres éléments qui m’aideront à vous convaincre qu’ACCRO est l’événement à ne pas manquer cet automne. D’ailleurs, le coût des billets n’est pas très élevé: 59 $ + taxes en prévente (qui n’est pas encore terminée) et 52 $ par billet si vous en achetez quatre (parce que c’est tellement plus agréable de venir en équipe).

Quoi faire maintenant?

👉 Acheter vos billets sur la billeterie en ligne. 👈

Vous aimeriez en apprendre davantage sur ACCRO, il y a bien sûr un site web complet et une page Facebook (dont je fais partie de l’équipe de gestion). Vous avez des questions, contactez-moi et il me fera plaisir d’y répondre.

🙌 Vous travaillez dans le domaine du marketing, de la vente, de l’événementiel ou de la formation, vous êtes en entreprise ou en agence, peu importe, passez le mot. Envoyez mon texte par courriel à votre patron pour le convaincre d’y aller (et de vous y amener) ou partagez-le tout simplement sur vos réseaux sociaux. Il y a toujours quelqu’un à quelque part qui vous en sera reconnaissant. 🙌

 

Pourquoi organiser son travail avec un calendrier éditorial

Vous avez tout récemment commencé à apprivoiser la bête (les réseaux sociaux) et déjà, la charge de travail vous fait peur. Parce que oui, vous avez compris que gérer votre présence sur les multiples plateformes (Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, et même peut-être Snapchat) n’est pas si simple quand vous avez déjà un horaire de travail bien rempli.

Quand j’étais en agence, je me battais souvent avec le fait que le temps de gestion des réseaux sociaux n’est pas aisément quantifiable. Planifier seulement une heure par semaine pour chercher des idées et des contenus, rédiger des publications, les mettre en ligne et faire le suivi, c’est sincèrement irréalisable, surtout si l’on désire avoir une présence de qualité.

Pourquoi organiser son travail avec un calendrier éditorial

Je crois qu’il est possible d’alléger le travail de gestion de communauté quand, en amont, on organise ledit travail. C’est pourquoi je prône l’utilisation d’un calendrier éditorial – ou calendrier de publications – qui vous permettra d’assurer votre présence sur les multiples réseaux, mais aussi d’organiser votre travail sans vous arracher les cheveux à toutes les semaines.

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Exemple très bref d'un calendrier éditorial qui doit être adapté selon vos besoins et vos réseaux sociaux.

Ainsi, quand je développe une nouvelle relation avec un nouveau client, je mets en place un calendrier qui me permet d’y inscrire toutes les publications envisagées pour le prochain mois ainsi que toutes les informations que le client peut me soumettre (événement à venir, formation, lancement, etc.). J’utilise personnellement un fichier Excel qui m’est possible d’envoyer aisément à mon client par courriel. Cette façon de faire permet au client d’avoir une vue d’ensemble des publications qui seront faites dans les semaines à venir et ainsi, approuver ou non le contenu. Bien sûr, je laisse toujours place à la spontanéité, parce que c’est aussi à ça que sert l’utilisation des réseaux sociaux.

Le déploiement d’un calendrier éditorial ne se fait donc pas en quelques heures. Il faut tout d’abord le mettre en place, y insérer les informations importantes (événements, lancements, livrables, promotions, etc.) et développer les contenus pour les prochaines semaines. Bien sûr, le calendrier doit être développé selon la stratégie discutée au préalable (type de contenus, fréquence des publications, etc.).

Vous ne savez pas par où commencer, mais vous aimeriez mettre en place la gestion de vos communautés, n’hésitez pas à communiquer avec moi. Il me fera plaisir de vous aider dans le processus et de vous fournir quelques conseils.