
Dimanche dernier, je me suis finalement lancée et j’ai fait mon tout premier cosmétique maison : un déodorant 100 % naturel. Ce qui signifie donc que je n’ai pas encore abandonné ma deuxième résolution prise pour 2019, soit de faire mes propres produits maison. Booya!
Pourquoi faire mon propre déo quand ils se forcent pour m’en vendre à la pharmacie?
Tout d’abord, je tiens à spécifier que je n’ai, avant aujourd’hui, jamais été le genre de personne qui déblatérait contre les produits commerciaux vendus en pharmacie. Mon déodorant Dove, Nivea ou Secret m’a toujours été d’une grande utilité, je n’y voyais pas de raison de changer mes habitudes. Mes aisselles se portent à merveilles, pas de « rash », pas de boutons, pas d’allergie, pas de cancer du sein (du moins, pas pour le moment).
Sauf que depuis quelques mois, j’achète des produits plus axés vers l’environnement. 👋 ma brosse à dents en bamboo, mes lingettes démaquillantes Fil & coton (mes prefs), mon Diva cup et mes serviettes sanitaires lavables Öko Créations, mon shampoing en barre Lush (j’ai acheté le Panoramix – pour le nom – mais j’ai beaucoup envie d’essayer le Avocat co-wash, qui inclut aussi le revitalisant, quand mon Panoramix sera terminé) et mon savon de Savonnerie des Diligences (il sent le sapin baumier, je n’ai pas pu m’empêcher de l’acheter quand je me suis débarrassée de mon sapin de Noël ✨).
Pour en venir à mon déo fait maison
Samedi dernier, mon antisudorifique Secret s’est terminé. J’étais donc dans une impasse : en acheter un nouveau ou en créer un, tout simplement. En acheter un contrevenait un peu à mon idée de faire attention à l’environnement et à mon corps et je n’étais pas convaincue par les déodorants naturels vendus dans les magasins spécialisés (beaucoup de commentaires négatifs, de temps d’adaptation important, etc.).
J’ai donc ouvert mon livre À fleur de pots, le petit grimoire des cosmétiques maison des Trappeuses pis j’ai réalisé que ce n’était pas bin bin compliqué à faire. J’ai donc couru chez Coop Coco, sur Saint-Zotique, pour me procurer certains éléments manquants : de la cire d’abeille, de l’huile essentielle de palmarosa (huile essentielle qui aide à la transpiration malodorante) et de l’huile essentielle de lavande (je voulais utiliser celle à la menthe poivrée, mais selon le livre Le guide des huiles essentielles et leurs applications thérapeutiques – livre que j’ai loué à la bibliothèque pour m’aider à mieux choisir mes huiles – cette huile doit être évitée sur les personnes épileptiques 🙋, j’ai donc pas osé!).
Je me suis ensuite lancée!


Faaaaa…que
Depuis lundi, j’utilise mon déo solide pour aisselles naturelles que j’applique à l’aide d’une cuillère. J’avoue suer beaucoup plus avec ce déodorant qu’avec l’antisudorifique Secret utilisé auparavant. Après une ride de métro, j’ai les dessous de bras un peu moites, mettons, mais je n’ai pas l’impression de puer. Du moins, mon ostéo m’a confirmé que mon odeur était très florales (palmarosa + lavande).
Après deux jours, il m’est difficile de dire que c’est gagné, mais j’ai l’intention de continuer de l’utiliser pour les prochaines semaines afin de m’habituer. Alors, ne soyez pas trop surpris.e si vous me voyez en train de vérifier mon odeur corporelle. Tsé, juste au cas où!
p.s. Si t’as une idée pour que j’améliore la recette et je sue un peu moins, je suis partante! Écris-moi sur Facebook anytime! Tu peux aussi m’écrire pour me dire salut, tout simplement!