Kwaï! T8ni kd’al8wzin? (ton-é k-da-lon-zin)
De mon côté, les semaines se calment un peu. La routine commence à embarquer, ça me rend plus stable et ça me donne envie de sortir de chez moi. J’essaie d’appliquer le « au jour le jour et réagir quand le stress arrive seulement ». Pas toujours facile-facile, mais il faut l’essayer pour y arriver. 😵💫
Cette semaine, avant de vous parler de trucs un peu plus personnels, je vous propose de jaser de réseaux sociaux (👋 ma job). Si ça ne vous intéresse pas, passez au deuxième sujet tout simplement.
TikTok
As-tu ça, toi, TikTok ? Moi, je l’ai téléchargé en 2020 pour mieux comprendre cette application [au cas où un.e client.e souhaitait l’intégrer dans sa stratégie de communication web]. Ce n’est toujours pas arrivé !
Personnellement, je l’utilise sporadiquement pour y faire défiler des vidéos (de funny cats). Néanmoins, comme le réseau social gagne en popularité rapidement et que son nombre d’abonné.e.s croît de façon exponentielle, je crois qu’il serait important de s’y intéresser davantage.
Dans un article du Augusta Free Press, la rédactrice Jastra Kranjec nous présente des chiffres assez convaincants. Bien que Facebook domine toujours comme réseau social le plus populaire avec près de 2,6 milliards d’utilisateurs dans le monde, TikTok affiche la plus forte croissance de sa base d’utilisateur.trice.s. Avec un ajout de 313 millions d’abonné.e.s l’an dernier, le nombre d’utilisateur.trice.s a grimpé à 1,7 milliard. En 2023, on prévoit que la base d’utilisateur.trice.s montera à 1,9 milliard.
Pour lire l’article sur Augusta Free Press.
Puis, dans l’Actualité (c’est du sérieux), Olivier Niquet, animateur de La Journée (est encore jeune) — j’en parle ici et auteur du livre Les rois du silence — j’en parle ici, a écrit un texte le 28 septembre dernier à l’effet que la survie de la culture québécoise doit passer par les réseaux où sont les jeunes, c’est-à-dire TikTok.
Pour lire l’article sur L’Actualité.
De plus, la semaine dernière, on apprenait, via Greniers aux nouvelles, qu’une nouvelle agence avait vu le jour : HEYA. HEYA est la seule agence spécialisée sur TikTok au Québec. Comme quoi la plateforme gagne assez en intérêt pour qu’une agence s’y consacre à 100 %.
Pour lire l’article du Grenier aux nouvelles.
Il faut donc arrêter de se croire trop âgé.e pour utiliser l’application. De mon côté, vais-je prendre goût aux nouvelles fonctionnalités (genre Now, un clone de BeReal, qui nous invite à publier ce qu’on fait dès qu’on reçoit une notification) ?

Suis-moi pour le savoir : @aobomsawin.
Gilmore Girls
Je l’ai brièvement mentionné dans mon billet d’humeur nº 5, mais là c’est officiel, j’ai (re) commencé Gilmore Girls sur Netflix, et ce, malgré mon grand nombre d’émissions à écouter. ¯\_(◉‿◉)_/¯
Je sais que ça peut paraître bizarre de réécouter une série (j’entends votre jugement jusqu’ici, mes ami.e.s), surtout quand il y a un bon nombre de nouvelles émissions à regarder (genre Andor sur Disney+).
Le fait est que même si j’apprécie beaucoup l’automne [pour l’arrivée des températures plus fraîches, du Pumpkin Spice Latte et ma fête soon soon], la saison joue beaucoup sur mon moral : les journées plus souvent grises qu’ensoleillées qui n’aident pas à me lever le matin ; les journées qui raccourcissent ; la fatigue qui s’accumule ; le stress au travail ; tout ça fait que je suis incapable de me plonger tête première dans une nouvelle série. Mais comme j’ai toujours un grand besoin d’écouter la télé (à 37 bientôt 38, je ne changerai pas mes habitudes), réécouter une série, ça me fait du bien et Gilmore Girls est celle qui me demande aucun effort mental.
Ce qui mérite de l’attention
J’ai eu envie de vous proposer quelques articles et entrevues qui ont attiré mon attention dans la dernière semaine. Les voici :
Radio-Canada : Gardiennes des savoirs autochtones

«Les Abénakis d’Odanak doivent beaucoup à Madame Thérèse. Sans son acharnement, aucun doute qu’un grand pan de la culture abénakise aurait été oublié.»
«Chez ma grand-mère, ça parlait les trois langues : anglais, français, abénakis, raconte Thérèse O’Bomsawin, née à Odanak en 1927, à une époque où les Abénakis ne parlaient déjà presque plus leur langue. Plusieurs devaient parler anglais, car ils étaient guides de chasse et de pêche principalement pour des Américains. Les Abénakis devaient aussi utiliser le français à l’extérieur de la communauté, car celle-ci est bordée par des villages francophones.»
Lire l’article sur Radio-Canada
Un petit ajout à ce sujet :

Thérèse O’Bomsawin est la sœur de mon grand-père. Sur la photo ci-dessus, provenant des archives du Musée des Abénakis, on voit mon arrière-grand-mère, Blanche Deblois, accompagnée de ses enfants, de la dernière à la première rangée : Thérèse, mon grand-père Georges-Aimé, Paul-André, Bernard, Évelyne et Jean-Marie O’Bomsawin.
Je me souviens de Thérèse que je croisais au Pow Wow d’Odanak quand j’étais toute petite. À cette époque, la troupe de danse était dirigée par Nicole O’Bomsawin (qu’on peut aussi voir dans l’article de Radio-Canada).
Je n’ai donc jamais été proche de Thérèse, mon père non plus. Nous n’avons pas une famille tissée serrée. Mais ça me fait chaud au cœur de lire cet article et de savoir qu’au moins une personne de la fratrie de mon grand-père s’est battue pour sa culture, la mienne.
Tout le monde en parle : Entrevue de Carol Dubé et Me Patrick-Martin Ménard

« On lui doit ça… de continuer ce combat. »
Carol Dubé
Pour regarder l’entrevue sur Radio-Canada
Tout le monde en parle : Entrevue de Caroline Dawson

« Comme immigrants, il y a une grande gratitude, mais elle est aussi doublée de grandes difficultés qui nous marquent à vie. »
– Caroline Dawson
Pour regarder l’entrevue sur Radio-Canada
Son livre Là où je me terre, que j’ai dévoré, est disponible en librairie ou en version audio (pour celleux qui préfèreraient l’entendre plutôt que le lire).
À la prochaine !
Wli nanawalmezi !