
J’ai envie de faire une « Hugo Dumas » ou une « Richard Therrien » de moi-même et jaser de télé. Parce que j’ai l’air de rien de même, mais je dévore la télévision comme pas une! Je me suis même tapée les 50 saisons de O’ avec la même envie à chaque fin de saison, arrêter de l’écouter!
Je n’ai d’ailleurs jamais vraiment compris pourquoi je ne travaillais pas dans ce domaine-là. Quand j’ai commencé mon bac en Animation et recherches culturelles, c’était pourtant le but. Je me réjouis donc de travailler sur les réseaux sociaux de Y’a du monde à messe et je compte bien vous parler de mes petits coups de cœur télé, par-ci, par-là, sur mon blogue!
Je vais donc commencer par celui-là!
Dix pour cent versus Les invisibles
La semaine dernière, j’ai terminé deux séries : la saison 1 de Les invisibles (qui jouait les lundis soir 21 h sur les ondes de TVA) et les trois saisons de Dix pour cent (écrit Call my Agent!) sur Netflix.
J’avais entamé « Call my agent! » en décembre 2018, mais comme il était tard, que je connaissais très peu Cécile de France (artiste représentée dans le premier épisode), que je savais que la version québécoise allait être diffusée dans les semaines qui suivaient, avec des comédiennes et comédiens que je côtoie plus souvent dans ma télé, j’ai arrêté de l’écouter après dix minutes en me disant que, de toute façon, je pourrais y revenir un peu plus tard.
Ainsi, en janvier dernier, lors du premier épisode, j’ai été surprise de constater que Les invisibles était la même histoire que celle de Dix pour cent, mais à plus petite échelle. J’ai donc conclu qu’il n’était pas vraiment nécessaire de regarder la version originale française, je me retrouverais bien plus avec celle du Québec.
Je me suis finalement laissée tentée par Dix pour cent (Call my agent!) pis aujourd’hui, je vais vous dire pourquoi je trouve (et de loin) la version française meilleure que la version québécoise.
Raison # 1
La série française nous fait rêver. Paris est une ville magnifique et avec la série, on a l’impression d’y être (dans les rues, sur les terrasses, dans les jardins, etc.). Ce qui est d’ailleurs très différent de la version québécoise, car la grande majorité des scènes sont tournées à l’intérieur de l’agence.
De plus, bien qu’on ait des artistes de renom au Québec, on est loin des Monica Belluci, Juliette Binoche, Jean Dujardin et Isabelle Adjani qui nous font rêver des somptueux plateaux de cinéma. 🤷♀️
Raison # 2
Bien que je trouve très bien le jeu des comédiennes et comédiens du Québec, je dois l’avouer, celui des Français vient davantage me chercher. Par exemple, le tempérament d’Alexandra Martel (jouée par Karine Gonthier-Hyndman) est peut-être aussi intense que celui d’Andréa Martel (jouée par Camille Cottin), mais celui d’Andréa vient me toucher plus que celui d’Alexandra.
Andréa (Camille Cottin) donne l’impression qu’elle a dû surpasser sa vulnérabilité et devenir fonceuse « comme un homme » pour se tailler une place dans le monde des agences d’artistes françaises, mais malgré son ton désagréable, on y perçoit toujours une sensibilité cachée. Chose que je ne ressens pas vraiment dans le jeu d’Alexandra (Karine Gonthier-Hyndman) qui semble juste être une personne avec un tempérament excessif.
Raison # 3
Enfin, les assistantes et assistants sont tellement plus drôles dans la version française. Même si c’est l’arrivée de Camille, fille illégitime de Jean-Frédéric, qui donne le GO à la saison 1 de Les Invisibles, on les sent un peu plus effacés que dans la version originale – sauf peut-être dans le dernier épisode.
Puis, y a-t-il vraiment quelque chose de plus intéressant à regarder que trois Français qui – échangent des opinion – s’obstinent?
Évidemment, nous n’en sommes qu’à la première saison au Québec, contrairement à Dix pour cent qui en est à sa troisième.
Je suis donc un peu biaisée par mon attachement qui est beaucoup plus fort envers les personnages français.
Somme toute, j’ai très hâte de voir ce que la saison 2 de Les invisibles nous réserve et surtout très hâte de retrouver les personnages de Dix pour cent dans la saison 4.
Psst! Tant qu’à jaser de série française sur Netflix, je vous suggère d’ajouter Plan cœur (ou The Hook Up Plan) à votre liste. C’est léger, c’est court, c’est drôle et ça s’écoute bien un dimanche de pluie!