Surfer la côte Est des États-Unis

Samedi matin dernier, nous avons quitté Montréal très tôt, genre 4 h du matin, dans le but de nous rendre directement à Jenness Beach et surfer. Pour se rendre dans le New Hampshire, c’est 4 heures et demi de route (+ 2 heures avec les arrêts McDo et pipi). Il faisait plutôt frais à notre départ de Montréal, mais nous étions confiantes qu’avec les 6 heures de route, nous arriverions à la plage avec le soleil et nous pourrions profiter des derniers instants de ce magnifique été sur une plage de la côte Est. Nous avons donc atteint notre destination vers 10 h 30, mais sans le soleil.

Malgré cette petite déception, nous avons enfilé nos « wetsuits », pris nos « boards » loués chez Summer Session Surf Shop et nous nous sommes lancés à l’eau.

Je suis (pas) surfeuse

J’ai toujours voulu surfer, mais j’ai toujours procrastiné sur la chose. À 33 ans (bientôt 34), je suis donc très débutante sur une planche de surf. Avant le weekend dernier, j’avais, à mon actif, une seule heure de cours que je me suis payée lors de mon voyage au Salvador en 2013 😬 Voici ce que le weekend dernier m’a appris :

Même si je le savais déjà, je réitère… le surf, c’est difficile en tas! Pourtant, ça a l’air siiii facile quand on regarde les surfeurs 🏄‍♀️ Laissez-moi vous dire que juste de traverser les vagues avec une planche de 9 pieds, c’est tout un exploit. Voici donc comment ça s’est passé! Après avoir avalé quelques galons d’eau salée, j’ai fini par me rendre au bon « spot », m’asseoir sur ma planche et prendre un peu de repos (nécessaire). Quand une bonne vague s’est pointée à l’horizon, je me suis mise en position, j’ai ramé (pis ramé, pis ramé) avec toute la force que j’ai aux épaules (soit, pas tant) et j’ai essayé de prendre la vague. Ça a pris plusieurs essais et les encouragements de mon amie pour que je comprenne c’est quand le bon moment pour essayer de me lever (premier exploit du weekend).

Je dis bien « essayer de me lever », car pour le faire, il va falloir que je trouve mon équilibre et j’affine ma technique. Ce qui est bon avec un cours, c’est qu’on sait ce qu’on ne fait pas correctement. De mon côté, je dépose toujours un genou avant de me lever, au lieu de sauter les deux pieds sur la planche. Mon prof me l’avait dit en 2013 et semblerait-il que je le fais toujours. Va falloir que je me pratique dans mon salon cet hiver si je veux réussir cette prochaine étape!

Pour ne pas m’épuiser, je dois me parler. Comme je l’ai mentionné plus haut, la première étape est de se rendre au bon « spot » en traversant plusieurs vagues avec un surf de 9 pieds et peu de force dans les épaules. Le weekend passé, j’ai réalisé que, pour avoir du plaisir, il faut savoir relaxer et arrêter de vouloir performer. Rien ne sert de me presser. Même si les vagues me ramènent toujours un peu vers la plage, c’est OKAY! En essayant de traverser les vagues le plus rapidement possible (j’aime être efficace), je stressais beaucoup, je me fatiguais au max et je devenais un peu fâchée. Il a donc fallu que je travaille mon mental.

Le surf, c’est l’fun quand il fait chaud. Du moins, quand on commence à surfer. Le weekend dernier, les températures étaient plutôt basses. Avec un « wetsuit » et mon niveau débutant, je me rendais pas trop compte de la température de l’eau, mais quand je sortais pour relaxer un peu, ce n’était pas vivable! Mettons que j’aurais fait un peu plus de surf si j’avais eu l’opportunité de sortir, relaxer, sans grelotter.

Il faut faire attention aux marées et surtout, aux roches… pis s’informer! Une leçon que j’ai bien vite apprise à la fin de notre première journée à Jenness Beach. Quand j’ai mis les pieds à l’eau en début de journée, la marée était haute. La plage était donc recouverte. Quand la marée a commencé à descendre, les roches ont apparu. En prenant une vague (et en étant bien partie pour me lever 🤬), j’ai réalisé que mon surf fonçait tout droit sur une roche. Je me suis jetée à l’eau en espérant ne pas sauter sur une autre roche. Plus de peur que de mal, je m’en suis sortie avec des blessures minimes au pouce. Toutefois, comme j’étais un peu sous le choc, je n’ai pas été en mesure de retourner à l’eau cette journée-là!

Le lendemain, nous avons tout simplement changé de plage. Mon amie préférait grandement surfer à Longsand dans le Maine. À notre arrivée, je me suis assurée, avec la « shop » du coin, qu’il n’y avait pas de roches là où je surferais. Mettons qu’à partir de maintenant, je vais prendre le temps de m’informer sur le « spot » avant de commencer à surfer.

Enfin, j’ai un peu peur des requins 🦈 LOL. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai écouté « The Shallows » sur Netflix récemment, mais je dois avouer que quand il y a l’ombre d’un banc d’algues qui fonce tout droit sur moi, je me mets à paniquer en pensant que c’est un requin qui me fonce dessus. Je suppose que ce genre de peur finit par s’estomper en faisant un peu plus souvent du surf? Genre, comme la peur de prendre l’avion!

Pour conclure mon weekend de surf sur la côte Est, je dois dire que je suis un peu déçue de mes performances. J’aurais vraiment aimé me lever, question de bien terminer l’été avec un vrai beau weekend de surf. Ce sera donc partie remise.

Parce que oui, même si j’avais dit que je ne ferais plus jamais de surf si je ne me levais pas, je me promets d’y retourner l’été prochain ✌ D’ailleurs, ça donne une bonne raison d’aller se promener et de manger d’excellents lobster rolls!