
Ça fait longtemps! Je sais, je commence souvent mes textes ainsi. Je n’ai aucune capacité à garder une cadence d’écriture raisonnable. Le pire, c’est que quand j’ai écrit mon dernier texte, j’avais bien l’intention de m’y remettre, mais le 12 mars est arrivé avec une pause obligée : l’annulation des deux derniers épisodes de Deux hommes en or, le confinement et une période de « quessé donc qui va nous arriver à nous, les travailleur[se]s autonomes? ».
Pendant cette « pause », certain[e]s y ont vu l’occasion d’écrire, de confier leurs états d’âme dans un journal, d’y partager leur quotidien, tout ça pour les aider à passer au travers et trouver un sens à tout ce non-sens. Moi, à l’inverse, j’y ai vu l’occasion d’écouter des séries, de faire des cinq à sept avec moi-même (et des ami[e]s en virtuel) et… de m’inscrire à la TELUQ.

J’avais perdu quelques mandats pendant la pandémie. Deux hommes en or a écourté sa saison, Y’a du monde à messe a repoussé la nouvelle saison à une date qui, à cette époque, était nébuleuse et la Maison des régions, lieu qui accueillait des tonnes d’événements annuellement, a cessé ses activités. Par chance, l’une de mes clientes a persisté grâce à des formations en ligne et son accompagnement exemplaire auprès de ses client[e]s pendant la crise ; La balado de Fred Savard a continué sa formule hebdomadaire en version pandémie ; Télé-Québec a rediffusé des épisodes de la saison 2 de Y’a du monde à messe ; tout ça me permettant donc de continuer de travailler, de gagner juste assez d’argent mensuellement pour ne pas avoir besoin de la PCU et me donner assez de temps libre pour entamer des cours à distance.
Ce que j’ai fait, en mai. Et contrairement à ce que je croyais, ça n’a pas été facile, parce que même si le pic de la pandémie était passé et qu’on commençait tranquillement à parler de déconfinement, la motivation, elle, n’était pas au rendez-vous.
Aujourd’hui, maintenant que la pause est finie et que la vie a tout doucement repris son cours : ma to-do n’est pas encore totalement garnie [et avec les canicules, ça se prenait bien – mais là, si jamais vous voyez des mandats passés, faites signe, j’aimerais ravoir un semblant de revenu décent pour payer mes acomptes provisionnels en septembre], je termine mes derniers travaux d’université [enfin!] et il reste encore un peu de temps pour profiter de l’été. Avec le peu de revenus qui est entré pendant cette période, je ne pourrai pas m’offrir les vacances désirées, je ne ferai pas assez de camping, pas d’aussi grand roadtrip que je l’aurais espéré, mais bon, c’est l’effet qu’aura eu la pandémie sur ma vie. En gros, je ne peux pas réellement me plaindre, parce que je peux juste tout remettre en 2021. ✌️
Pour terminer, afin que cet update de ma vie t’apporte aussi un petit quelque chose, je te donne quelques-uns de mes coups de cœur, découverts dans les derniers mois.
Des séries télé :
- Sharp Object (Crave)
- Cardinal (Crave)
- Transplant (Crave)
- High Fidelity (Amazon)
- C’est comme ça que je t’aime (Tou.tv)
- Chérif (Tou.tv)
- The Innocence Files (Netflix)
- When They See Us (Netflix)
- The Good Fight (Amazon)
- Shrill (Crave)
Des livres québécois :
- Leslie & Coco de Marie Demers
- Trente de Marie Darsigny
- Pas même le bruit d’un fleuve d’Hélène Dorion
- Je voudrais qu’on m’efface d’Anaïs Barbeau-Lavalette
- Ta mort à moi de David Goudreault
- L’avenir est dans le champ de Marie-Claude Lortie et Jean-Martin Fortier
- La vie littéraire de Mathieu Arsenault
- Vie de van de Julien Roussin Côté (GO-VAN)
- Je n’en ai jamais parlé à personne de Martine Delvaux
- Et arrivés au bout nous prendrons racine de Kristina Gauthier-Landry
Des bières de micro québécoises :
- Ginette de Silo
- Viti Vini Vici de Dunham
- Mal léché de Brasseur du Monde (à saveur de 🍦)
- Nature urbaine de Avant-Garde